La Saskatchewanaise Aerin Bowers a réussi l’un des buts suprêmes de sa vie en traversant la Manche à la nage. Son périple lui aura pris 16 heures.

Après des mois de préparation, elle a accompli son objectif avec fierté.

J'étais vraiment heureuse, soulagée et fière et, oui, reconnaissante envers tous ceux qui m'ont soutenue et qui sont sur mon bateau, affirme Aerin Bowers.

C'était un moment vraiment, vraiment épique.

Nager entre 40 et 50 km

Bien que la distance entre les rives française et anglaise soit d'un peu moins de 33 kilomètres, selon la Channel Swimming Association, le mouvement des marées rallonge le périple de nombreux participant.

Aerin Bowers n'y a pas échappé. Elle estime avoir parcouru entre 40 et 50 km dans des eaux à 16 degrés Celsius.

J'ai nagé avec une marée plus importante que ce à quoi je m'attendais, raconte-t-elle. La dernière marée a été très difficile à surmonter. J'ai en quelque sorte nagé sur place pendant près de deux heures, en bougeant à peine, en essayant simplement de maintenir ma cadence de nage, en essayant de garder mes bras en mouvement.

La quinquagénaire était accompagnée d'une équipe de soutien, qui l'encourageait pendant son périple.

Photo : Gracieuseté d'Aerin Bowers

Nager à la mémoire de son père

Initialement, Aerin Bowers devait tenter l'exploit en septembre dernier, pour coïncider avec ses 50 ans et l'anniversaire du décès de son père. Or les conditions météorologiques l'en ont empêchée.

Elle a également ramassé des fonds pour la Fondation Bon départ de Canadian Tire, qui subventionne l'accès aux activités sportives ou physiques pour les enfants.

La nageuse de longue distance considère la traversée de la Manche comme la traversée la plus emblématique de son sport.

La Manche semble recéler un mystère, explique Aerin Bowers. C'est une étendue d'eau où tant d'histoire s'est déroulée. Et on a l'impression que ce n'est pas si loin que ça à nager, mais c'est vraiment un peu une bête.

Avec les informations de Chris Edwards