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Une quinzaine d’employés de laboratoire ont respiré un produit cancérigène

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Une quinzaine d'employés des hôpitaux de Trois-Rivières et de Victoriaville ont été exposés à un produit cancérigène, le formaldéhyde. À Victoriaville, les tests ont démontré une concentration qui atteint deux fois la limite permise, tandis qu'à Trois-Rivières, les tests ont détecté plus de deux fois la limite.

En janvier, le syndicat a dénoncé que des employés de l’hôpital de Drummondville avaient été exposés à du formaldéhyde pendant plus de 10 ans en raison de la défaillance d’une table de macroscopie. À Trois-Rivières et Victoriaville aussi, ce sont ces tables ventilées qui ne permettent pas de capter adéquatement les particules du produit chimique.

Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux Mauricie-Centre-du-Québec (CIUSSS-MCQ) affirme qu’après les problèmes relevés à Drummondville, il a demandé des tests de détection dans ses autres établissements. Des dépassements ont été enregistrés à Trois-Rivières et Victoriaville. Les résultats à Shawinigan ne sont pas encore connus. 

La directrice générale adjointe des services de santé physique généraux et spécialisés au CIUSSS-MCQ, Stéphanie Despins, croit que la direction a fait ce qu’il fallait pour protéger ses employés en procédant à des tests de qualité de l’air qui ne sont pas obligatoires. 

Nous n’avons pas l’obligation de faire des tests d’air de façon systématique, nous l’avons fait de façon préventive, pour prévenir des enjeux avec la sécurité de nos travailleurs, explique-t-elle. Elle assure que du moment que le CIUSSS a reçu les résultats vendredi midi, les employés concernés ont été retirés du milieu de travail. On met en place des mesures correctives, par entre autres, le port de l’équipement de protection dès aujourd’hui. C’est une situation qu’on prend très très au sérieux, soutient-elle. 

Les employés porteront des masques à cartouche. Une mesure temporaire, espère l’Alliance du personnel professionnel et technique (APTS), puisque les employés peuvent développer des troubles musculo-squelettiques en raison du poids de l’équipement. 

La présidente du syndicat pour la Mauricie-Centre-du-Québec, Claudia Roy, croit que le CIUSSS aurait dû mettre en place des mesures de prévention dès qu’il a été mis au courant du danger potentiel, sans attendant les résultats. C'est tout simplement inadmissible que des risques en santé et sécurité au travail, avec un potentiel aussi grand de développer des maladies graves, ne soient pas mieux pris en charge, déplore-t-elle. 

Cette situation-là, elle est pas banale, elle est excessivement anxiogène.

S’il y avait des odeurs très très fortes de formol, à ce moment-là, on ferait des tests. Ce n’était pas nécessairement le cas jusqu’à maintenant, répond Stéphanie Despins. 

Le formaldéhyde fait partie de la liste des contaminants répertoriés par la CNESST. Sur son site internet, il est indiqué que l'odeur âcre du formaldéhyde est détectable à une faible concentration, très près de la norme acceptable. L'odeur ne peut donc pas être utilisée comme signe d'avertissement adéquat pour prévenir une situation de dépassement de norme, peut-on lire sur le site de la CNESST.

Le syndicat craint que le problème soit encore plus répandu et demande à Santé Québec de réaliser des tests plus souvent et de le faire dans tous les laboratoires du Québec.

Un produit cancérigène

Le formaldéhyde, souvent connu sous le nom de formol, est un liquide utilisé dans les laboratoires pour conserver les échantillons biologiques. 

C’est un liquide qui se transforme rapidement en vapeur, un peu comme du dissolvant à ongles. Dans la bouteille, c'est du liquide, mais rapidement, ça devient une vapeur qu’on peut respirer, explique la professeure agrégée au département de science environnementale et santé au travail à l’Université de Montréal, Nolwenn Noisel.

Lors de contact avec le produit, les réactions les plus fréquentes sont les irritations du système respiratoire, des crises d’asthme. À plus long terme, il peut causer le cancer. C’est pas une science exacte, le cancer. C’est plutôt aléatoire. Il y a des gens qui peuvent être exposés toute leur vie et qui n’auront jamais de cancer, et des gens qui peuvent être exposés d’une façon moins intense, moins longtemps, mais qui eux, vont pouvoir développer des cancers, par exemple, des fosses nasales, explique la professeure.

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