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Une Première Nation traîne le Canada devant la justice pour avoir de l’eau potable

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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

La Première Nation de Pikangikum intente une action en justice contre le gouvernement fédéral pour des problèmes vieux de plusieurs décennies concernant ses infrastructures d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées.

La communauté, située à plus de 500 km au nord-ouest de Thunder Bay, réclame au Canada 2 milliards de dollars de dommages et intérêts et 200 millions de dollars d’aide d’urgence pour les réparations urgentes de son usine de traitement de l’eau.

La requête affirme que le gouvernement fédéral a violé les droits constitutionnels, les droits garantis par la Charte et les droits issus de traités de Pikangikum, en ne garantissant pas un accès adéquat à l’eau potable, ainsi qu’aux systèmes d’égouts et de prévention des incendies.

Une porte en planches sur une petite cabane.

Le chef de Pikangikum, Paddy Peters, explique que les membres de sa communauté doivent encore aller aux toilettes à l’extérieur en raison de l’absence d’eau courante à l’intérieur des maisons.

Photo : Paddy Peters/Facebook

Dans une déclaration envoyée par courriel à CBC, Eric Head, un porte-parole de Services aux Autochtones Canada affirme que le gouvernement s’est engagé à collaborer avec Pikangikum pour répondre à ses besoins à court et à long terme.

Il indique par exemple que le fédéral a dépensé plus de 700 000 dollars pour aider la communauté à mener une étude de faisabilité sur l’eau et les eaux usées.

Un grand besoin en eau potable

La semaine dernière, la Première Nation a déclaré l’état d’urgence en raison des problèmes persistants liés aux infrastructures d’approvisionnement en eau.

Paddy Peters assis.

Le chef de la Première Nation de Pikangikum, Paddy Peters, se dit fatigué de devoir relever les mêmes défis depuis des décennies.

Photo : soumise par Carolina Budiman

Selon son chef, Paddy Peters, la communauté fait l'objet d'avis sur la qualité de l'eau potable depuis des années.

Le dernier avis, qui reste en vigueur, a été émis en février 2024.

Avant cela, des avis ont été émis d'octobre 2000 à juillet 2002 et d'octobre 2005 à septembre 2019.

Pikangikum a été contrainte de déclarer l'état d'urgence en 2000, 2011 et 2015, toujours en raison du manque d'eau potable ou courante, indique la communauté dans un communiqué publié jeudi.

M. Peters, bientôt 69 ans, a été élu pour la première fois à l'âge de 30 ans. Il affirme que sa collectivité est confrontée aux mêmes problèmes d'infrastructure que lorsqu'il a commencé à diriger.

Nous avons besoin d'une action immédiate qui ne peut pas attendre 30 ans de plus, souligne-t-il.

Ma femme devait supporter de sortir et d’aller dans les toilettes extérieures lorsqu'elle était malade, elle est décédée sans jamais avoir vu l'eau courante dans notre maison.

Aucun des 500 foyers de Pikangikum composés de 4000 personnes n’a accès à l’eau courante.

Selon le chef Peters, l'usine de traitement des eaux de la communauté ne dessert que l'école, le poste de soins infirmiers, le bureau de la bande et une poignée de bâtiments publics.

Il y a une station de pompage près du lac, et la communauté a récemment découvert qu'une seule des trois pompes fonctionnait, explique-t-il.

Il n'y a qu'un seul point d'accès fonctionnel où les gens peuvent obtenir de l'eau potable au sein de la communauté.

Deux hommes mettent de l'eau dans des seaux.

Des membres de la Première Nation de Pikangikum recueillent l’eau du lac dans des seaux, en raison du manque d’infrastructures d’approvisionnement en eau.

Photo : Paddy Peters/Facebook

Autrement, ils doivent remplir des seaux au lac, acheter de l’eau en bouteille au Northern Store ou se rendre à Red Lake, à 100 km au sud, pour acheter des caisses en gros.

La responsable principale du projet de santé pour l'autorité sanitaire de Pikangikum, Carolina Budiman, affirme que cela a un impact sur le bien-être mental de la communauté.

Avec les informations de Sarah Law de CBC

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