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Une peine de prison pour une femme qui a simulé des grossesses

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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

Kaitlyn Braun a été condamnée à trois ans de prison après avoir simulé une grossesse et trompé deux femmes pour qu’elles lui offrent un soutien d'accompagnement à la naissance alors qu’elle était assignée à résidence pour des crimes similaires.

L'Ontarienne devra également purger le reste de sa peine d’assignation à résidence derrière les barreaux, ce qui porte sa peine totale à trois ans et huit mois d’incarcération.

Vêtue d’un chandail vert lime et d’un pantalon vert foncé, Kaitlyn Braun, 26 ans, était assise dans le box des accusés lundi, le regard baissé pendant la majeure partie de l’audience.

Elle n’a pris la parole que pour saluer le juge Joe Fiorucci, de la Cour de l’Ontario.

En janvier, elle a plaidé coupable à deux chefs d'accusation d’obtention frauduleuse de services de moins de 5000 $ et à deux chefs liés à du harcèlement en avril 2024.

La défense et la Couronne ont toutes deux recommandé qu’elle soit incarcérée afin de recevoir une thérapie. Le juge Fiorucci a accepté la recommandation, notant qu’une évaluation psychiatrique avait conclu qu’elle présentait un risque élevé de récidive et de causer un tort psychologique à autrui si elle ne suivait pas un traitement et ne prenait pas de médicaments.

Même dans ce cas, il est très probable qu’elle récidive et fasse d’autres victimes, a-t-il déclaré.

La tromperie de la délinquante était pleinement consciente, intentionnelle et délibérée.

Kaitlyn Braun avait déjà plaidé coupable et été condamnée pour 21 chefs d’accusation, notamment pour fraude, gestes indécents, fausses déclarations et méfaits, après avoir simulé des grossesses et des mortinaissances entre juin 2022 et février 2023.

Des dizaines d'accompagnantes à la naissance (doulas) un peu partout en Ontario ont été touchées.

Je me suis effondrée

Pendant sa première assignation à résidence, à Brantford, Kaitlyn Braun a suivi une thérapie individuelle et de groupe, appuyée par une infirmière praticienne et un psychiatre, a souligné le juge.

Mais après quelques semaines, Kaitlyn Braun a appelé un organisme de soutien aux parents en détresse et a été mise en contact avec une employée, Tracy Robb. Sous un faux nom, Kaitlyn Braun a affirmé être enceinte de 19 semaines, que son bébé n’allait pas survivre, et qu’elle avait besoin de soutien.

Tracy Robb a passé 18 heures au téléphone avec elle en deux jours. Kaitlyn Braun lui a dit le prénom qu’elle comptait donner à son bébé et l’a interrogée sur ses propres accouchements.

Après des heures de conversation, Tracy Robb a consulté ses courriels professionnels et découvert un avertissement adressé aux prestataires de services concernant une possible fraude. Elle a alors contacté l’hôpital, qui lui a confirmé qu’aucune patiente portant le nom donné par Kaytlin Braun n’avait été admise.

Je me suis simplement effondrée, a confié Mme Robb. Ça a complètement bouleversé ma vie.

Au cours de l’année suivante, Tracy Robb a quitté son emploi et a vécu des difficultés dans sa relation avec son mari et ses enfants.

J’ai toujours été une personne compatissante. Et maintenant, je suis méfiante, je me demande si les gens essaient de profiter de moi.

Ce n’est pas un bon état d’esprit, et j’espère pouvoir dépasser ça, car je ne veux pas que ça définisse qui je suis, ajoute-t-elle.

Absence de remords

Quelques jours après ses appels avec Tracy Robb, Mme Braun a contacté une autre accompagnante à la naissance par message texte. Elle a de nouveau utilisé un faux nom et dit être enceinte de 21 semaines, en train de vivre une perte de grossesse, et abandonnée par son partenaire.

Dans sa déclaration de la victime, l'accompagnante à la naissance a dit avoir voulu tout faire pour soutenir Mme Braun, mais ce sentiment s’est transformé en dégoût lorsqu’elle a compris qu’il s’agissait d’un mensonge, a rapporté le juge Fiorucci. Il a conclu qu’autoriser Kaitlyn Braun à purger sa peine à domicile représenterait un danger pour la sécurité du public.

Sans thérapie ni environnement structuré comme celui de la prison, la délinquante constitue une menace sérieuse et persistante.

Un rapport psychiatrique indique que Kaytlin Braun souffre de trouble de la personnalité limite et de trouble de la personnalité antisociale, ainsi que d’anxiété et de dépression. Elle était consciente de ses actes au moment des crimes, a précisé le juge. Elle a aussi démontré peu ou pas de remords.

D'après les renseignements fournis par Samantha Beattie, de CBC

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