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Une mosaïque jugée comme étant offensante par la Nation wendat sera finalement retirée de la salle de réception de l’hôtel de ville de Québec. Un geste salué le grand chef, Pierre Picard.
En janvier, la Nation wendat avait demandé au maire Bruno Marchand de retirer une mosaïque montrant un chef autochtone agenouillé devant Samuel de Champlain lors de la fondation de Québec en 1608.
Lundi, l’administration municipale a finalement annoncé qu’elle allait disparaître. Nous retirerons la mosaïque de la salle de réception dans les prochains mois et d’ici là elle restera masquée, a déclaré Bruno Marchand.
La salle de réception de l’hôtel de ville doit être un lieu accueillant pour tout le monde, a-t-il ajouté.

La mosaïque sera finalement retirée dans les prochains mois, assure le maire Bruno Marchand.
Photo : Radio-Canada
Selon le grand chef de la Nation wendat, Pierre Picard, le geste démontre un respect à l’égard de la nation. On parle d’une mosaïque qui traduit une certaine époque, mais qui malheureusement n’était pas tout à fait exact dans ce qu’elle représentait, mentionne-t-il.
Le retrait de la mosaïque est l’occasion pour tous de repenser la représentation historique des Wendats, estime le grand chef. On peut cependant s'inspirer de ce genre de choses pour ne pas reproduire ces éléments historiques, explique Pierre Picard.
Accord-cadre entre la nation et la Ville
La Nation wendat a par ailleurs annoncé avoir conclu un accord-cadre avec la Ville de Québec. L’entente a pour but de préciser la direction que prendront les discussions futures entre les deux parties.
C'était de clarifier vraiment, dans le cadre de cette entente-là, l'ensemble des assises et des principes directeurs de toute autre entente qui pourrait survenir avec la Ville, a précisé Pierre Picard.

Selon le grand chef Pierre Picard, l'accord-cadre permettra de préciser les dispositions des futures ententes avec la Ville de Québec. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers
L’accord-cadre ne contraint pas la Ville de Québec à quoi que ce soit, concède le grand chef. Cela dit, M. Picard croit que l’accord dépasse le symbole.
La nation wendat, elle est ici, elle sera là et dans tout ce qui adviendra, on devra avoir ce réflexe de la considérer dans tous les projets, soutient le dirigeant.