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Le brise-glace de recherche du Canada, le NGCC Amundsen, a quitté vendredi en fin de journée le port de Québec avec des scientifiques à son bord. Il va naviguer pendant une centaine de jours dans les eaux du Nord canadien.
Dans le contexte où la souveraineté du Grand Nord est à l'avant-plan politique, la mission prend une tout autre importance.
Le directeur exécutif d’Amundsen Science, Alexandre Forest, estime qu’il y a une raison d’être pour le Canada d’être vraiment présent dans cette région.
Dans les derniers temps avec la tournure du contexte géopolitique, on voit des aspects de diplomatie scientifique encore plus s’exprimer, ajoute-t-il lors d’une entrevue à l’émission C’est encore mieux l’après-midi.
Tous les pays qui ont des intérêts dans l’arctique et l'antarctique construisent des brise-glaces pour la recherche. C'est un des meilleurs moyens d’occuper le territoire, conclut-il.
Le gouvernement du Canada a investi près de 3,25 milliards $ pour un brise-glace polaire construit par La Davie à Lévis.
Une centaine de jours en mer
Cette année ce qui est un peu spécial c’est qu’on va aller dans des endroits où on n’est jamais allé.
Provenant de plusieurs pays, les 80 scientifiques, professionnels de recherche, étudiants et membres d’équipage de la Garde côtière canadienne ont mis le cap vers le nord-ouest de l’archipel canadien, aussi connu sous le nom des îles de la Reine-Elizabeth.
C’est un endroit où même les brise-glaces de la garde côtière canadienne ne vont pas.

Le NGCC Amundsen est le seul brise-glace de recherche canadien. (Photo d'archives)
Photo : Elie Dumas-Lefebvre / Résean Québec maritime
L’objectif de cette mission de 114 jours parcourant un peu plus de 20 000 km est de comprendre l’impact des changements climatiques sur les écosystèmes marins allant du fleuve Saint-Laurent jusqu’à l’océan Arctique pour comprendre à mieux gérer notre territoire et nos ressources.