Exaspérée, une mère de Jonquière dénonce l’intimidation qu’elle et son fils de trois ans ont vécu dans un parc du quartier des peintres il y a quelques jours à peine.

Alyson Lemieux surveillait son garçon qui s’amusait sur son vélo sur la piste à rouleaux lorsque des adolescents s’en sont pris à eux en leur lançant des pierres. D’autres jeunes étaient aussi près d’eux. J’ai crié d’arrêter, ils se sont mis à rire, a-t-elle expliqué en entrevue à l’émission Place publique.

Les adolescents ont par la suite surgit à grande vitesse en trottinette et à vélo, coupant la route au petit qui s’amusait sur la piste et passant très près des autres utilisateurs. Son garçon est tombé, s’est écorché les mains, sous le regard amusé de ses intimidateurs. Des jeunes filles se cachaient tout près d’elle dans l’espoir d’être épargnées.

Sur le coup, j’étais plus fâchée que apeurée, mais surtout impuissante.

À la suite des événements, celle qui étudie à la maîtrise en travail social a partagé son expérience dans une publication Facebook. Son message a été partagé plus de 700 fois sur le réseau social.

Alyson Lemieux souhaitait prendre la parole pour sensibiliser les jeunes et leurs parents.

Photo : Radio-Canada

Elle n’a pas contacté les policiers sur le coup puisque les choses se sont déroulées très vite. De plus, les jeunes se sont rapidement enfuis. Elle souhaitait rejoindre le plus de parents possible pour les sensibiliser à ce type de cas. Elle a d’ailleurs appris que des épisodes d’intimidation du genre étaient fréquents dans plusieurs parcs de Saguenay, ce qui la désole encore plus.

Malgré son expérience, Alyson Lemieux rappelle l’importance de sensibiliser les jeunes au fait que les lieux publics sont accessibles à tous.

Ils ont le droit d’être là, il faut juste qu’ils comprennent qu’il faut qu’ils le fassent respectueusement, qu’ils doivent laisser les autres en sécurité, que ce soit inclusif. Il faut que ce soit dans la non-violence, indique-t-elle.

Si la situation se reproduit, elle a l’intention de prendre des mesures plus importantes et contacter les policiers, surtout qu’elle sait que des épisodes semblables sont survenus ailleurs.