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La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a rendu publiques ses conclusions sur la mort d’un travailleur de Galarneau entrepreneur général, le 29 septembre 2024, au site minier Éléonore.
L’homme de 24 ans, qui était superviseur d’entretien, est mort quand il a été frappé par un contrepoids d’une pelle hydraulique qu’il s’affairait à démonter. La pièce de 13 500 kg a basculé alors que la victime, qui se trouvait dans la benne de sa camionnette derrière la pelle, démontait le 6e et dernier boulon.
La CNESST estime que l’absence de procédure de maîtrise des énergies lors du démantèlement de la pelle est l’une des causes directes de l’accident.
Il a sorti une procédure dans le manuel du fabricant, mais il n’a pas choisi la bonne et il n’a pas encadré l’ensemble des travaux pour assurer sa sécurité, explique Patrick Bourdages, inspecteur et chef d’équipe pour la CNESST dans la région. Dans ce cas-ci, en l’absence d’un cylindre dans la pelle pour démonter le contrepoids, il aurait dû utiliser une grue ou un pont roulant pour soutenir sa charge.
La CNESST estime aussi que la gestion des risques associés à ces travaux inhabituels n’a pas été adéquatement assurée par son employeur ni par l’entrepreneur Duroking ou la minière Goldcorp.

Patrick Bourdages, inspecteur et chef d’équipe, et Steve McCann, directeur régional du service de la prévention-inspection pour la CNESST.
Photo : Radio-Canada / MARC-ANDRE LANDRY
Dans les faits, on constate que le cycle d’approbation n’a pas été complété, ajoute M. Bourdages. Mais ça reste un superviseur en entretien qui a fait les travaux et établi la procédure, qui a été signée par deux autres personnes en autorité.
Dans ces recommandations pour éviter de tels accidents, la CNESST rappelle que, lors du démantèlement d’une pelle hydraulique, l’employeur doit élaborer une procédure de contrôle des énergies et s’assurer qu’elle est appliquée.
Un exercice d’analyse de risques doit aussi être élaboré avant le début de travaux inhabituels comme ceux-ci.
Les conclusions de son rapport seront soumises à l’Association des propriétaires de machinerie lourde du Québec, mais aussi au ministère de l’Éducation, pour en assurer la diffusion dans les programmes de formations.
En lien avec son enquête, la CNESST dispose d’un an pour déterminer si des constats d’infraction seront donnés. Cette analyse est toujours en cours.