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Le nouvel outil de correction intégrant l'intelligence artificielle Emilia a fait son apparition dans certaines classes du Centre de services scolaire (CSS) De La Jonquière. L’objectif est de réduire le temps de correction des enseignants et mieux cibler les difficultés des élèves.
L'enseignante de français à l’école secondaire des Bâtisseurs, Ève Larouche, utilise cette plateforme d’aide à la correction depuis quelques semaines avec ses élèves. Elle ne s'en passerait plus.
Ça me permet de sauver du temps quand je corrige mes copies, mais ça me permet surtout de donner une rétroaction beaucoup plus efficace aux élèves par rapport aux erreurs qu'ils font et par rapport à ce que je veux qu'ils travaillent en classe suite à la production écrite, affirme-t-elle.

Ève Larouche est enseignante de français à l'École secondaire des Bâtisseurs
Photo : Radio-Canada / Mireille Chayer
Après avoir écrit un brouillon à la main, les élèves le retranscrivent ensuite directement dans le logiciel Emilia. Celui-ci l'analyse, puis le soumet à l'enseignant.
Grâce à cette méthode, Ève Larouche estime que son temps de correction est passé de 15 à 5 minutes par copie. Quand c'est écrit "validé par l'enseignante", ça veut dire que l'intelligence artificielle a corrigé mon texte, mais que j'ai aussi porté mon œil dessus, dit-elle.
Lors de la correction, Ève Larouche peut notamment ajouter des notes vocales pour bien expliquer aux élèves la nature de leurs erreurs. Elle estime que ce nouvel outil de correction permettra d’aider le travail des enseignants.
Comme n'importe quoi, on ne se fie pas à l'intelligence artificielle tout le temps. Moi, je pense que c'est là comme un outil pour venir nous supporter dans notre pratique puis nous permettre de faire mieux. Je ne pense pas que c'est là pour faire le travail à notre place, affirme Mme Larouche.
Bien accueillie par les élèves
L’innovation est aussi bien reçue par les élèves comme Mathis Boivin, qui est en quatrième secondaire.
Cela me permet de savoir sur quels points il faut que je travaille, dit-il.
Ça aide beaucoup les élèves et les enseignants. C'est moins de travail. C'est long à corriger une production écrite. Donc oui, moi je pense que ça va beaucoup aider, soutient pour sa part Enrick Harvey, lui aussi en quatrième secondaire.

L'enseignante de français Ève Larouche utilise Emilia depuis quelques semaines avec ses élèves.
Photo : Radio-Canada / Mireille Chayer
Emilia a été développée au Québec et en est pour l'instant au stade de projet pilote au Saguenay-Lac-Saint-Jean et en Mauricie.
Selon le directeur adjoint des services éducatifs du Centre de services scolaires De La Jonquière, Yan Bilodeau, l'implantation se fait prudemment, mais l'utilisation pourrait être élargie dès l'automne prochain.
Nous, l'hypothèse qu'on fait, c'est que par l'utilisation de cette plateforme-là, les enseignants vont être en mesure plus facilement d'effectuer des sous-groupes pour déployer des microenseignements ciblés sur des problématiques communes avec un groupe d'élèves. C'est vraiment ça les fondements de la plateforme qui ont su nous charmer, explique-t-il.