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Guenuite Mubwaka devant la résidence de Beauport.
Photo : Facebook
La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.
L'accusation de meurtre contre Guenuite Kiwangala Mubwaka, une éducatrice de Beauport, est modifiée. Le DPCP confirme que la gardienne sera finalement accusée de meurtre au premier degré.
Le changement est fait à la suite du dépôt d’un acte d’accusation direct au dossier de la Cour, confirme Me Valérie Simard-Croteau, procureure aux poursuites criminelles et pénales. La différence principale, sans être la seule, entre les deux degrés d'accusation est la notion de préméditation.
En avril 2024, elle comparaissait au palais de justice de Québec pour son implication présumée dans la mort d'une fillette de 14 mois. Elle faisait alors face à une accusation de meurtre, alors que son conjoint a été accusé de complicité.
Les policiers et les ambulanciers étaient intervenus le mois précédent, dans la garderie en milieu familial de l'accusée, en lien avec un enfant inconscient. À leur arrivée, ils ont tenté sans succès des manœuvres de réanimation sur la bambine, qui fréquentait la garderie.
Si une personne est reconnue coupable de meurtre :
- Une personne condamnée pour un meurtre au premier degré, ce qui signifie généralement que l’acte a été planifié et délibéré, doit passer au moins 25 ans en prison avant de pouvoir demander une libération conditionnelle.
- Une personne reconnue coupable de meurtre au deuxième degré, ce qui signifie généralement que l’acte n’était pas planifié ou intentionnel, doit purger une peine d’au moins 10 ans et d’au plus 25 ans.
Source : Éducaloi
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