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La galerie d’art MacKenzie de Regina invite ses visiteurs à voyager dans le demi-siècle dernier chez des artistes autochtones. Indian Theater : Native Performance, Art, and Self-Determination since 1969 (« Théâtre autochtone : Performance, art et autodétermination autochtones depuis 1969 », traduction libre) a été un succès aux États-Unis, et le Musée tentera de faire de même avec cette première exposition au pays.
L’exposition, qui se tient du 23 mai au 21 septembre, vise à retracer un peu plus de 55 ans d’histoire autochtone.
Un moment charnière de cette histoire remonte à novembre 1969. Cette année-là, des dizaines d’Autochtones ont occupé la prison désaffectée d’Alcatraz pour dénoncer le non-respect de leurs traités avec le gouvernement américain.
Cet événement résonnera auprès d’Autochtones, propulsant le développement de l’art contemporain. Candice Hopkins, la conservatrice de l’exposition à la galerie d’art MacKenzie, indique qu’il s’agit de l’un des événements qui a permis à l'ère de l'autodétermination de commencer pour les peuples autochtones, principalement aux États-Unis.

Plus de 100 œuvres réalisées par plus de 40 artistes seront exposées.
Photo : Facebook - MacKenzie Art Gallery
Elle ajoute que l’Institute of Amercian Indian Arts, la première école d’art aux États-Unis dirigée par des peuples autochtones, a également accéléré ce mouvement. L’Institute of Amercian Indian Arts a conçu la même année un premier document pour créer un mouvement de théâtre contemporain autochtone.
Une exposition vedette
Déjà présentée aux États-Unis, l’exposition a été un franc succès avec des fréquentations records.
Candice Hopkins décrit l’exposition comme géante, plus de 100 œuvres étant réalisées par plus de 40 artistes de partout sur l’île de la Tortue.
Certaines œuvres datent de 1969, mais d'autres ont été réalisées l'année dernière, affirme-t-elle. Vous verrez des œuvres allant de la sculpture à la vidéo, en passant par le perlage, le théâtre en direct et le spectacle.
Elle ne cache pas d’ailleurs qu’elle a dû faire des choix difficiles en ce qui concerne la sélection qu’elle propose.
J'aurais aimé que l’exposition soit plus grande, car j'ai fait tellement de recherches et je voulais inclure tellement de choses.

La conservatrice Candice Hopkins espère que le public verra de l'inédit dans l'exposition.
Photo : Facebook - MacKenzie Art Gallery
Candice Hopkins mentionne qu'elle a notamment choisi les artistes qui avaient une voix très particulière, qui se sont toujours penchés sur les idées d'autodétermination dans leur pratique et qui ont en quelque sorte tracé leur propre voie. Elle donne l’exemple de Bob Boyer, une voix importante de Regina, en raison de son enseignement à l’école d’art.
Elle espère que le travail des artistes résonnera auprès du public.
J'espère vraiment que [le public] verra non seulement la diversité des travaux que nous réalisons en tant qu'Autochtones, mais aussi quelque chose qu'ils n'ont jamais vu auparavant et qu'ils n'avaient pas prévu.
Avec les informations de Shauna Powers