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Une entrepreneure de Saint-Boniface est scandalisée de constater que le géant du web Temu aurait copié les designs de ses produits, avant de les vendre sur leur site.
Les designs de Marie Bourassa, qui vend des produits de papeterie qu’elle imprime et lamine sur place à sa boutique Rainbows et Lollipops, se sont retrouvés sur la plateforme Temu sans son consentement ni sa connaissance.
C’est sa mère qui l’a alerté, que le géant du commerce en ligne vendait des cahiers décorés de ses designs visuels. Ce sont notamment les designs des couvertures de ses livres souvenirs qui sont vendus sur les plateformes, pour des prix beaucoup plus faibles qu’à sa boutique.
Elle doute par ailleurs que les produits, comme son journal de souvenirs vendu par Temu, soient d’une qualité comparable aux siens. Moi il est à 40 $, il est entièrement produit ici, donc personnalisé pour le client. C'est certain qu’on parle de prix très différents du 6,89 $ sur le site de Temu, a-t-elle dit en entrevue à l’émission Toujours le matin.

Les designs de Rainbows et Lollipops se retrouvent sur le site de ventes en ligne Temu.
Photo : Facebook/Rainbows et Lollipops
Pour tenter de lutter contre cette contrefaçon de ses designs, Mme Bourassa a tenté de signaler les produits des faussaires, mais ceux-ci sont très nombreux et ne cessent de revenir sur la plateforme malgré ses efforts.
C'est du vol, on se sent vraiment volés. Je n’ai pas d'autres mots pour ça. Ils n’ont même pas enlevé la personnalisation sur mon livre, ils ont carrément mis mon article sur leur plateforme, donc j'ai un sentiment d'injustice, dit-elle.
Elle affirme que sa publication de dénonciations a été vue par plus de 85 000 personnes sur les réseaux sociaux et qu’elle s’est fait contacter par plusieurs artistes et entrepreneurs du Québec et de la France, qui disent avoir vécu la même chose.
Temu est une entreprise chinoise qui a des bureaux au Canada, mais Mme Bourassa ne compte pas tenter de recours judiciaires, puisque, selon elle, la procédure coûterait trop cher pour les moyens de son entreprise.
Je n’ai pas les reins assez solides pour m’attaquer à eux, affirme-t-elle.
Elle souhaite éduquer les consommateurs aux réalités de ces plateformes de vente, et au tort que celles-ci peuvent faire aux commerces locaux. Elle a d’ailleurs vu d’autres plateformes qui ont elles aussi repris ses designs.
Ce n’est pas quelque chose d'éthique, c'est injuste en fait. Donc on veut vraiment le dénoncer. On est au courant qu'on n'est pas de taille et contre les géants. Mais je pense que c'est important. C'est notre devoir de le dénoncer aux gens, ajoute-t-elle.
D'après une entrevue à l'émission Toujours le matin