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La Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) et la Sûreté du Québec ont ouvert une enquête à la suite d’un événement qui serait survenu le 15 mai dernier dans un service de garde en milieu familial de Rouyn-Noranda. Les parents, dont les enfants fréquentaient l’endroit, ont été avisés par la suite de la fermeture du service de garde par la DPJ.
La Sûreté du Québec confirme avoir ouvert une enquête le 15 mai à la suite de la visite d’un enfant au centre hospitalier pour blessures, mais ne pouvait pas donner plus de détails à ce stade.
Radio-Canada a pu s'entretenir avec deux mères de famille dont les enfants fréquentaient le service de garde. Elles ne seront pas identifiées, afin de protéger l’identité des enfants.
L’appel d'une intervenante de la DPJ les a grandement inquiété puisqu’elles n’ont toujours aucune idée de ce qui aurait pu se passer dans les locaux du service de garde. Elles mentionnent avoir été avisées de sa fermeture, afin de protéger leurs enfants, mais n’ont pas obtenu plus de détails concernant la nature des événements visés par l’enquête.
J'aurais dû me fier à mon instinct de maman, je ne feelais pas la place dès la première journée, les enfants en avaient peur et ne voulaient pas être déposés là, nous a mentionné une mère de famille qui dit avoir constaté quelques signaux alarmants.
Je l'ai vue prendre un enfant par un bras à la place de sous les aisselles, afin de le prendre dans ses bras. Je l'ai aussi entendue crier après un bambin, ajoute-t-elle.
Elle estime que le manque criant de places dans la région a joué un rôle dans sa décision.
Le manque criant de places accréditées ou en CPE nous a forcés à déposer les amours de ma vie entre les murs d'une maison où je suis certaine qu'il manquait d'amour. C'est tellement frustrant de ne pas savoir ce qui se passait là-bas.
La Sûreté du Québec précise qu’il n’y a eu aucune arrestation concernant l’événement en question.
Une autre mère mentionne que sa fille lui aurait verbalisé que l’éducatrice lui criait des consignes.
Depuis deux semaines, ma fille ne voulait plus rien savoir d’aller à la garderie, précise-t-elle, en mentionnant avoir pris la décision de quitter l’endroit avant même que la DPJ n’intervienne le vendredi 16 mai.
Selon les informations obtenues par Radio-Canada, des enfants fréquentant le service de garde ont été rencontrés par des intervenantes de la DPJ afin d’obtenir plus de détails sur les événements qui seraient survenus le 15 mai.
Lorsqu’un signalement est jugé recevable et retenu par la Direction de la protection de la jeunesse, une entente multisectorielle est déclenchée. Cette entente vise à coordonner l’intervention de plusieurs partenaires (DPJ, police, DPCP, milieux de garde, ministère de la Famille, etc.) en cas de présomption de maltraitance envers un enfant. Elle permet une réponse concertée, rapide et adaptée à chaque situation, précise par courriel le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l'Abitibi-Témiscamingue, qui ne commentera pas ce cas précis puisque les détails de l’enquête sont confidentiels.
Les parents dont les enfants fréquentaient l’endroit se cherchent de nouveau un service de garde à Rouyn-Noranda, mais avec une confiance fortement ébranlée par les événements.
Alors que des centaines de parents, comme eux, tentent désespérément de trouver une place en CPE ou en milieu familial en Abitibi-Témiscamingue, les projets de construction de nouveaux centres de la petite enfance tardent encore à se réaliser.
Le résultat est loin des objectifs fixés par le ministère de la Famille au moment du lancement du Grand chantier pour les familles, en 2021.
L’ambition affichée était alors d’augmenter l’offre de 1205 places supplémentaires en 2025 dans la région. Mais depuis 2021, il y a eu un gain de 78 places seulement.