Depuis mercredi, La Sarre vibre au rythme des festivités, au son des sabots des taureaux, des chevaux, des applaudissements du public et des groupes de musique. Cette édition 2025 a encore pris de l’ampleur, au défi d’une météo capricieuse.

Le coup d’envoi a été donné mercredi soir avec un Bingo, avant d’accueillir la première compétition le jeudi lors du Rock’n’Bull, où rodéo avec des bœufs et concerts de rock ont alterné toute la soirée.

À partir de vendredi et pour toute la fin de semaine, des activités familiales étaient organisées dans un espace à l’accès libre et gratuit. Taureau mécanique, jeux gonflables et danse en ligne ont attiré petits et grands. La pluie du samedi a néanmoins forcé l'organisation à fermer l'espace de jeux en fin d'après-midi.

La soirée « Rock’n’Bull » s'est tenue jeudi soir pour la deuxième année consécutive.

Photo : Radio-Canada / Gracieuseté : Lilia Pontagnier

Du côté de la compétition, la course équestre de barils a commencé le vendredi matin et pour les rodéos professionnels de vendredi et samedi soir, les 3 300 places disponibles dans les gradins ont été vendues chaque soir.

Tous les billets étaient vendus depuis le 18 avril au matin, rapporte Guillaume Dallaire, membre du comité organisateur de l’événement.

Ça a été une soirée extraordinaire, la température était de notre côté, les gens étaient festifs, raconte-t-il au sujet du vendredi soir.

Rick Duff a donné un concert gratuit vendredi soir au Festival équestre et rodéo professionnel de La Sarre.

Photo : Radio-Canada / Clara Fortin

Samedi soir, le concert de Guylaine Tanguay a pu être maintenu devant un public conquis.

Des courses équestres

La météo incertaine du samedi n’a pas rebuté les visiteurs au cours de la journée, toujours nombreux pour profiter des animations et assister aux épreuves, notamment la compétition de Gymkhana de l’Association Équestre Régionale Western Abitibi-Témiscamingue.

Le Gymkhana c’est un ensemble de plusieurs compétitions. Il y a par exemple le slalom, l’aller-retour, le baril, explique Lori-Ann Bérubé, compétitrice équestre venue du Témiscamingue pour participer au festival.

Vendredi et samedi matin, elle a pris part aux courses de barils avec sa jument qui a fait un très beau score lors de sa deuxième course.

Je l’ai encouragée pour qu’elle aille plus vite puis elle m’a fait mon premier 16 secondes à vie, je suis vraiment fière de ça !, raconte la jeune femme.

Elle a rencontré un peu moins de succès avec son poulain, Chipits, disqualifié pour avoir mis trop de temps à rentrer dans le manège.

Lori-Ann Bérubé a amené son poulain, Chipits, a son premier festival équestre.

Photo : Radio-Canada / Clara Fortin

Je commence tranquillement à lui montrer les sites de compétition, la musique, en plus aujourd'hui il y avait les taureaux, explique la cavalière. Il est dans sa première année de compétition.

Le duo retentera sa chance dimanche, lors de la course de sauvetage.

De plus en plus de compétiteurs

En participant pour la troisième fois au Festival équestre et Rodéo professionnel de La Sarre, Lori-Ann recherche un gros choc d’adrénaline, dit-elle.

C’est aussi super encourageant de voir son évolution de course en course, rapporte-t-elle alors qu’elle côtoie pendant ces trois jours des cavaliers et cavalières qu’elle admire.

J’en ai rencontré que je suis sur internet depuis quelques années, confie-t-elle. C’est super le fun de les voir en vrai.

Des cow-boys venus de toute la province, de l'Ontario et des États-Unis ont participé au Rodéo de La Sarre.

Photo : Radio-Canada

Il faut dire que le rendez-vous attire de plus en plus de compétiteurs chaque année, d’après Guillaume Dallaire.

On a du monde qui vient de partout au Québec, de partout en Ontario, on a quelques Américains aussi. On est loin, mais on offre un très bon rodéo, l’ambiance est bonne, fait que les compétiteurs veulent venir chez nous.

Pour le premier rodéo de la saison dans la région, ce sont environ 25 000 personnes qui étaient attendues cette fin de semaine.

Tous les ans, on grossit l’événement, on grossit en compétiteurs, on grossit en nombre d’espaces de terrains de camping. On est capable de se rendre compte que chaque année on grossit l’événement, rapporte Guillaume Dallaire qui espère avoir des chiffres de fréquentation à la hauteur, malgré une météo mitigée.