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Une crise « 12 mois par année » qui se poursuit à l’approche du 1er juillet

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À un peu moins de huit jours du premier juillet, 352 ménages ont fait une demande de logement subventionné à l'Office municipal d'habitation de Trois-Rivières (OMHTR), alors que des dizaines d’autres sont toujours dans des situations précaires ou temporaires. Un portrait qui, selon les intervenants dans le dossier, ne se limite plus à la période entourant le 1er juillet.

En plus de ceux qui espèrent obtenir un logement social qu’ils sont en mesure de payer, 24 ménages sont dans des logements temporaires et 17 sont en situation précaire et pourraient se retrouver à la rue d’ici un peu plus d’une semaine. 

Si, au cours des dernières années, la situation des ménages plus précaires menait à la création d’une cellule de crise à l’approche du 1er juillet par l’OMHTR, le taux d’inoccupation de 0,9 % des logements en ville fait en sorte qu’il s’agit maintenant d’un travail qui est fait à l’année.

On a des ententes avec des auberges et des hôtels, quand on parle d'hébergement temporaire, on fait appel à ces gens-là. On a une équipe très dynamique d’aide à la recherche de logements [...] Maintenant, c'est quelque chose de permanent, cette équipe est là 12 mois par année, affirme le directeur général intérimaire de l'OMHTR, Christian Éthier. 

À l'extérieur des grands centres, la Mauricie est la région au Québec, où les prix des propriétés ont le plus augmenté entre 2021 et 2025, soit de 73 % pour les maisons et 64 % pour les condos

Selon Geneviève Dugré, coordonnatrice d’Infologis Mauricie, cette crise n’est pas étrangère à un manque de logements sociaux dans la région, ce qui fait en sorte que l’aide que fournit l’OMHTR ne peut pas tout régler à moyen terme.

L'offre de logement qui est abordable est très très faible, donc ces gens-là vont rester longtemps dans une situation d'hébergement d'urgence là et ça les mets quand même à risque. Ce qui peut être donné comme services par les OMH, c'est environ deux mois, après ça, les gens doivent se trouver un logement avec moins de soutien, explique-t-elle.

La hausse des loyers ajoute de la pression

Elle indique que la hausse des prix des logements pourrait être aggravée par les changements aux calculs du Tribunal administratif du logement (TAL) et qu’il s’agit d’un autre facteur qui met de la pression sur les locataires.

Il y a plusieurs personnes qui finalement ne déménageront peut-être pas, mais vont être obligées de débourser beaucoup plus que dans les années précédentes pour leur loyer, ce qui risque de nuire à leur santé physique et mentale parce qu'ils vont devoir couper dans des postes de dépenses importantes, dit-elle. 

Elle craint que cette situation n’ouvre la porte à des abus. 

S'il y a des problèmes d'insalubrité, de sécurité, de harcèlement, de problèmes divers avec le propriétaire, les gens vont rester quand même dans leur logement parce qu'ils sont incapables de se trouver autre chose ailleurs, ajoute-t-elle. 

Elle indique qu’à Shawinigan, notamment 12 ménages sont à la recherche d’un logement et que, de manière générale, les besoins sont criants partout dans la région.

Des logements et un camion de déménagement avec des objets prêts à être déménagés.

2:09

Les déménagements sont souvent source de stress pour les locataires et le manque de logements et la hausse des prix ajoutent à ce stress.

Photo : Radio-Canada / Samuel Ranger

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