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La coroner Nancy Bouchard recommande aux corps policiers de hausser la surveillance auprès des motoneigistes de façon à intercepter davantage de conducteurs avec les facultés affaiblies par l’alcool ou la drogue.
Elle formule cette suggestion après s’être penchée sur l’accident qui a coûté la vie à Martin Tremblay dans un sentier d’Hébertville-Station le 3 février 2024. Son rapport vient d’être rendu public.
Rappel des événements
L’individu de Saint-Bruno âgé de 39 ans avait fait la fête avec sa conjointe et des amis dans un relais de motoneige en soirée. Le couple retournait à la maison au milieu de la nuit, chacun sur son engin. Près du rang Saint-Pierre, Martin Tremblay a soudainement passé tout droit dans une courbe. Sa motoneige a par la suite percuté une roche, il a été éjecté et son corps a finalement frappé un arbre. Il portait son casque, mais l’impact a été important, peut-on lire dans le rapport.

L'accident s'est produit sur le sentier 383 dans le secteur d'Hébertville-Station en février 2024.
Photo : Radio-Canada / Jésica Savard
État d’ébriété
Les analyses toxicologiques réalisées sur la victime ont démontré que l’éthanol sanguin était à une concentration de 228 milligrammes par décilitre de sang (à titre de référence, la limite légale pour la conduite d’un véhicule à moteur est de moins de 80 mg/dL). La coroner conclut qu’il avait hors de tout doute consommé trop d’alcool pour conduire.
Les corps policiers du Québec interpellés
Devant ce constat et le nombre élevé d’accidents de motoneige mortels, Me Nancy Bouchard interpelle directement l’Association des directeurs de police du Québec (ADPQ) pour que la surveillance soit accrue dans les sentiers.

Des opérations de prévention ont lieu de temps à autre dans les sentiers fédérés pour sensibiliser les motoneigistes.
Photo : Radio-Canada / Roby St-Gelais
Elle recommande plus précisément de faire de nouvelles opérations nationales concertées pour intercepter les fautifs qui conduisent avec les facultés affaiblies, ce qui comprend des actions de sensibilisation et des points de contrôle policier.
Elle recense qu’entre 2018 et 2022, 38 des 109 motoneigistes qui sont morts avaient consommé de l’alcool, soit 35 %. Dans la grande majorité des cas, leur taux d’alcoolémie dépassait la limite fixée par la loi.