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La revitalisation de la langue gwich’in était au cœur d’un symposium qui s’est tenu la semaine dernière près d’Inuvik, aux Territoires du Nord-Ouest.
Les participants ont passé une semaine au camp de bien-être Gwich’in pour partager des histoires, du savoir traditionnel sur la langue, pêcher et jouer du violon.
Sharla Greenland est une des membres du Gwich’in Council International, un conseil de huit bénévoles représentant les communautés gwich’in des Territoires du Nord-Ouest, du Yukon et de l’Alaska.
Depuis le décès de sa mère il y a deux ans, Sharla Greenland n’a pas souvent entendu parler le gwich'in. Le symposium lui a donné l’occasion d’entendre à nouveau la langue de sa mère.
C’était vraiment super de pouvoir l’écouter autant, affirme-t-elle.

Les participants ont discuté de plusieurs sujets lors du symposium. Ici, Sam Alexander (au centre), membre du conseil d'administration du Gwich'in Council International, a proposé un échange sur l’éducation des enfants et les rites de passage traditionnels.
Photo : Fournie par le Gwich'in Council International
Le conseil a aussi interrogé des participants du Yukon et de l’Alaska au sujet de leur culture et de leur langue, et a enregistré les entrevues en vidéo.
Ils sont très passionnés. Cela m’a poussée à apprendre, admet Mme Greenland.
Des recommandations à venir
La survie de la langue constituait l’un des objectifs du symposium. Pour ce faire, les participants ont préparé des recommandations qui seront présentées prochainement au conseil.
Nous aimerions établir un groupe de travail national qui organiserait des événements de ce genre et qui permettrait le partage de ressources et de bonnes pratiques afin de mieux soutenir notre langue sur notre territoire, explique Mme Greenland.

Nolan Kasook (à gauche), Tyren Kisoun (au centre) et Jeremy Allen (à droite) jouent de la musique pendant la fête qui a lieu le dernier soir du symposium.
Photo : Fournie par le Gwich'in Council International
Elle soutient que la revitalisation de la langue doit aussi se faire à la maison.
Allez à la rencontre des aînés de votre communauté, suggère-t-elle.
Selon Mme Greenland, les échanges ont servi de point de départ à des projets prometteurs.
Avec les informations de Dez Loreen