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Le projet « Espoir et réconfort pour les aînés », lancé officiellement samedi, aidera les aînés, d’origine africaine, à casser l’isolement à travers des activités et un accompagnement pour bien vieillir entouré, dans leur communauté. L’initiative vise également à les maintenir le plus longtemps possible au sein de leur famille.
C’est un projet de la Communauté congolaise de Windsor-Essex, à travers le Programme Nouveaux Horizons pour les Aînés (nouvelle fenêtre) du gouvernement canadien.
Les initiateurs du projet se sont rendu compte que des immigrants venus à plus de 50 ans ont de sérieux problèmes d’isolement social lorsqu’ils atteignent un certain âge.
On va intervenir le plus souvent pour briser l’isolement social des aînés, explique Nono Basubi, porte-parole de la communauté congolaise.

Selon Nono Basubi, plus d’une centaine d’aînés de la région vont bénéficier de ce projet d’une année
Photo : Radio-Canada / Gabriel Nikundana
Selon M. Basubi, il a été aussi constaté qu’un grand nombre d’aînés restent seuls à la maison et éprouvent des difficultés à trouver un membre de la famille pour les aider notamment à faire leurs courses ou à se rendre à leurs rendez-vous médicaux.
Nous allons nous rendre disponibles [...] et décharger leurs familles, rassure M. Basubi.
L’organisation communautaire dispose d’un certain nombre de bénévoles pour organiser plusieurs activités notamment des sorties pendant la période estivale.
Un médecin de famille au sein de la communauté est même disponible pour des consultations gratuites. Selon les initiateurs du projet, plus d’une centaine d’aînés âgés de 55 ans et plus vont en bénéficier dans la région.
Garder des aînés en famille
En Afrique les gens vieillissent en famille, entourés des leurs qui leur offrent de l’amour jusqu’au dernier jour, affirme M. Basubi.
Nous allons aider les familles à garder les aînés le plus longtemps possible à la maison, explique-t-il.
Selon M. Basubi, plusieurs des aînés qui ont immigré au Canada à l’âge relativement avancé ont du mal à s’adapter lorsqu’ils sont placés dans des maisons de retraite.
C’est avec un cœur lourd que les individus prennent leurs parents, leurs aînés et les amènent dans ces maisons de retraite.
Tout le monde aimerait garder son parent chez lui à la maison jusqu’à la fin de ses jours, souligne M. Basubi.
Des membres âgés de plus de 50 ans saluent l’initiative
Bien que le projet émane de la communauté congolaise de Windsor-Essex, tous les aînés de la diaspora africaine y sont les bienvenus, selon les organisateurs.
Originaire du Burundi, Domitien Nzobambona, dans sa cinquantaine, est en bonne santé, mais trouve l’initiative utile.
Si on est seul ou si on s’isole, on ne peut ne peut pas trouver cette occasion de se réjouir de la vie malgré certaines limites, dit-il.
Je souhaiterais vivre ce moment, cet épanouissement malgré l’âge que j’aurais dans l’avenir.
Selon M. Nzobambona, le projet devrait s’intéresser aux autres défis au-delà de l’isolement des aînés.

Selon Domitien Nzobambona, le projet prépare les futurs aînés à une nouvelle perspective lorsque l’heure de la retraite sonnera
Photo : Radio-Canada / Gabriel Nikundana
Il faut toucher d’autres aspects de la vie humaine, notamment l’usure physique et de santé mentale, suggère-t-il.
David Mboli est âgé de 65 ans. Tous ses enfants sont déjà de grands adultes. Il vit seul avec sa femme. C’est une opportunité pour moi pour briser l’isolement et atténuer un peu certaines difficultés de la vie, affirme-t-il.
Nous connaissons beaucoup de stress, notamment financier. Nous avons besoin de nous entraider, d’échanger des idées.

David Mboli explique qu’il sent déjà l’isolement à 65 ans
Photo : Radio-Canada / Gabriel Nikundana
Le projet nous permettra de faire face aux défis individuels que les aînés affrontent. À 65 ans je trouve que c’est un âge avancé, ajoute M. Mboli.
Hanane Bennouna, d’origine marocaine, est quant à elle dans la cinquantaine.

Hanane Bennouna sait qu’un jour, elle aura besoin d’aide lorsque plus aucun membre de sa famille ne sera à ses côtés
Photo : Radio-Canada / Gabriel Nikundana
C’est grâce à ce genre de projet qu’on se prépare, explique-t-elle. C’est une chose qui va arriver tôt ou tard, conclut Hanane Bennouna.