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Les transformateurs alimentaires de Matane et des environs pourraient bientôt avoir accès à un nouvel espace pour produire et vendre de la nourriture locale.
La propriétaire de l’épicerie fine Le Vivier, située à Matane, compte transformer le deuxième étage de son supermarché en une cuisine partagée. Cet espace pourrait être loué par des traiteurs, des producteurs locaux et d'autres personnes qui souhaitent commercialiser des produits alimentaires.

Le local est actuellement vide, mais il pourrait accueillir une cuisine certifiée par la MAPAQ au cours des prochains mois.
Photo : Étienne Perreault
Selon Marie Fortin, propriétaire de l'épicerie Le Vivier, cette cuisine partagée permettra de rendre disponibles davantage de produits de la région sur les tablettes des supermarchés.
J’ai remarqué un besoin. Souvent, ce qui manque, c’est de [transformer] les produits qu’on cultive. Il y aurait une possibilité d’avoir beaucoup de nouveaux produits, mais souvent [les producteurs] sont freinés parce qu’ils ont besoin d’une cuisine commerciale pour être réglementaires, souligne-t-elle

Marie Fortin espère que son projet de cuisine partagée incitera plus de gens à cuisiner des produits locaux, qu'elle pourra notamment vendre dans son épicerie.
Photo : Étienne Perreault
Mme Fortin espère donc qu’en offrant un espace de cuisine partagée, un plus grand nombre de producteurs locaux choisiront de transformer leurs produits pour les vendre, y compris dans son épicerie.
Si on a une tante Thérèse qui fait la meilleure confiture aux fraises du monde, peut-être qu’elle peut venir faire sa confiture ici et la commercialiser.
Au Québec, le Règlement sur les aliments prévoit qu'il est interdit de vendre des produits alimentaires cuisinés à la maison à un intermédiaire comme un supermarché. Un transformateur alimentaire qui produit de chez eux ne peut également pas vendre plus de 100 kg par mois.
Un projet qui suscite déjà de l’intérêt
Avant même le début des travaux, Marie Fortin a déjà un premier client qui espère pouvoir louer la future cuisine partagée.
Davy Rivière est propriétaire du P’tit Béret, une entreprise de prêt-à-manger qu’il a fondée en août 2024. Tous ses plats préparés sont cuisinés chez lui, ce qui vient avec son lot d’inconvénients, même s’il est détenteur d’un certificat du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ).
Je suis limité dans ma production. [Avec la cuisine partagée], je serais sous un autre permis du MAPAQ [...] et là, je pourrais produire et vendre autant de trucs que je voudrais, explique-t-il.

Davy Rivière possède une entreprise de prêt-à-manger à Matane.
Photo : Davy Rivière
Autre inconvénient : Davy Rivière doit se contenter de la cuisine de son appartement, qui est moins bien équipé que pourrait l’être une cuisine partagée.
Je n’ai pas de lave-vaisselle. C’est quelque chose d’incroyable, le temps que je pourrais économiser.
Marie Fortin attend encore un financement de la MRC de La Matanie avant d'amorcer les travaux, mais elle estime que la cuisine pourrait ouvrir ses portes l’automne prochain.
Un texte d'Étienne Perreault