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Les élèves de l’École secondaire Porter Creek, à Whitehorse, peuvent désormais profiter d’une salle de classe en plein air : le Njel.
Harold Johnson, un gardien du savoir tutchone du Sud, explique que ces structures de bois parsemaient autrefois le territoire.
C’est le genre de maisons où nous vivions , raconte-t-il. Il y avait des villages et même des villes.
Raviver une tradition
Récemment, un nouveau Njel a été construit au cœur d'un campement près de l'école secondaire et qui porte le nom traditionnel de Ǹtsǟw Chù Kets'edän Kų̀, ce qui signifie la maison d’apprentissage de Wild Rhubarb Creek.
C’est ici que les élèves pourront apprendre le savoir traditionnel, soit par des histoires d’aînés, soit par des activités comme le tannage de peaux.
Une centaine de personnes ont assisté à une cérémonie mercredi pour célébrer l’ouverture du Njel, qui symbolise l’approfondissement de liens culturels, autant à l’école qu’au sein de la communauté.
Apprendre dans une structure traditionnelle présente plusieurs avantages.
Le chantier de construction du camp a reçu 100 000 $ en 2022 grâce au Prix Inspiration Arctique, en plus de 23 500 $ du gouvernement du Yukon pour la gestion de projet.

Le Njel offre un espace d’enseignement culturel aux élèves.
Photo : CBC / Julien Greene
C'est Harold Johnson et Meta Williams qui, avec l’aide des élèves, ont conçu et construit le Njel.
À l'exception d'une énorme bille de cèdre de l’île de Vancouver servant de support principal, l’ensemble de la structure a été construit à partir d'épinettes locales. Leurs rameaux ont été conservés pour recouvrir le sol.
Il n’est pas nécessaire de décrire en détail la maison, car les élèves sont déjà à l'intérieur. Ils comprennent immédiatement, explique Harold Johnson.
Incorporer la culture dans l’apprentissage
Nicole Cross, directrice adjointe de l’école, souligne qu’environ 40 % des élèves sont Autochtones.
Nous voulons nous assurer de respecter ces savoirs et cette culture.
Elle ajoute que la conception du Njel intègre une plus grande dimension culturelle dans l’enseignement.
Quelle meilleure façon d’apprendre les traditions que sur le territoire lui-même?

La structure a été construite en majorité avec des troncs d'épinettes.
Photo : CBC / Julien Greene
Tout d'abord, explique-t-elle, les élèves découvriront l’histoire du Njel : sa construction, son usage traditionnel et ses fonctions. Toutefois, ce n’est qu’une introduction à une vaste collection de connaissances.
L’espace est enchanteur , affirme-t-elle. C’est comme un être vivant en soi.
Nicole Cross souhaite que la structure devienne un lieu de rassemblement pour des aînés et que les élèves des écoles voisines puissent aussi la visiter.
Avec les informations de Julien Greene