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Un pèlerinage de plus de 300 km jusqu’à la cathédrale de Chicoutimi

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Marcher de Saint-Thomas-Didyme à Chicoutimi, voilà le défi que s’est lancé un groupe de pèlerins. Pendant deux semaines, ils ont parcouru chaque jour une vingtaine de kilomètres, en passant par les églises de Saint-Henri-de-Taillon, Mashteuiatsh et Bégin.

En tout, ils ont marché plus de 300 kilomètres. Grâce à une drôle de coïncidence, ils sont arrivés à leur destination le jour de la Pentecôte.

Lorsqu'on fait le tour, on couche dans les églises. Ça, c'est vraiment spécial. Quand arrive l'église nous appartient, explique l'initiateur du projet, l’abbé Louis-Marie Beaumont.

Les communautés locales nous accueillent souvent pour un souper et un déjeuner parfois. On a toujours le soir, vers 19 h, ce qu'on appelle le cercle, où l'on discute de ce qui nous a marqués durant la journée.

Des marcheurs en bordure de la route.

Les pèlerins ont débuté leur périple il y a 14 jours à Saint-Thomas-Didyme, lieu de naissance de Mgr René Guay.

Photo : Radio-Canada / Béatrice Rooney

Le groupe d’environ 25 personnes est composé d’une majorité de gens du Saguenay–Lac-Saint-Jean, mais d’autres pèlerins se sont joints également à l’expédition.

La moyenne d'âge du groupe se situe à environ 70 ans. De son aveu, l'abbé Beaumont est lui-même octogénaire.

Il s'agit non seulement d'un défi physique, mais aussi d'un voyage intérieur pour les participants.

Des marcheurs devant la cathédrale de Chicoutimi.

Le groupe de quelque 25 personnes a marché entre 20 et 30 km par jour.

Photo : Radio-Canada / Béatrice Rooney

Nous ne sommes pas des athlètes, nous sommes des pèlerins, des [gens] qui aiment marcher, mentionne-t-il. Il y en a eu quelques-uns en cours de route qui ont dû arrêter, peut-être une journée ou deux journées, se refaire, mais pendant la nuit les forces reviennent, puis le lendemain on repart.

Avec les ampoules aux pieds et parfois au cœur aussi. C'est tellement beau.

Si chacun a ses propres motivations pour participer à ce pèlerinage, tous y ont trouvé une expérience enrichissante.

Il n’y a pas de bons mots pour le dire, pour l'expliquer, je pense, affirme Michel Néron. C'est vraiment quelque chose de profond, c'est magique.

Ce que j'ai beaucoup apprécié, ce sont les petites communautés comme Sainte-Monique, Saint-Henri-de-Taillon…, ajoute l’une des organisatrices, Nicole Briand. C'est extraordinaire.

Une messe.

L'abbé Denis Coté avec une partie des pèlerins.

Photo : Radio-Canada / Béatrice Rooney

Dixième édition

Le projet du pèlerinage des deux rives a débuté il y a dix ans, lorsque le diocèse de Chicoutimi a été restructuré et que ses unités pastorales ont été redivisées.

L’abbé Louis-Marie Beaumont, basé à Kénogami, avait alors eu l’idée d’organiser un pèlerinage afin de visiter toutes les nouvelles paroisses de l’unité, allant de part et d’autre des rives du Saguenay.

Afin de souligner le dixième anniversaire du pèlerinage ainsi que le jubilé de l’espérance 2025 de la religion chrétienne, l’organisation a décidé de prolonger le parcours.

Pour ce faire, le groupe de pèlerins a suivi les traces de l’évêque de Chicoutimi, Mgr René Guay. Ils sont partis de son village natal et se sont rendus jusqu’au cœur du diocèse, la cathédrale Saint-François-Xavier de Chicoutimi.

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