Les transporteurs scolaires de la Mauricie et du Centre-du-Québec se retrouvent avec une facture de plus d’un million de dollars à assumer après l’abandon par le gouvernement du Québec de son programme de virage électrique du transport des élèves.

L’abandon de l’électrification du transport scolaire par Québec coûtera en tout 12 millions $ en manque à gagner aux transporteurs scolaires, qui ont dépensé plus que prévu pour les véhicules électriques avant de voir leur financement retiré. 

 Le gouvernement nous a d’abord imposé un virage électrique. Ensuite, il a changé unilatéralement les règles budgétaires, en retirant l’essentiel de la mesure de soutien pour le transport électrique. Résultat : des dizaines de transporteurs ont roulé à perte, durant toute la dernière année scolaire, dénonce le PDG de la Fédération des transporteurs par autobus. 

La fédération estime qu’en raison de la réduction de financements aux transporteurs, il existe un manque à gagner de 9000 $ par circuit d’autobus scolaire électrique. 

Les transporteurs de la Mauricie rapportent un manque à gagner de 648 000 $, alors que ceux du Centre-du-Québec ont rapporté des pertes de 405 000 $. 

Sans appui d’urgence, et, surtout, un cadre de financement clair, stable et prévisible, les transporteurs ne peuvent planifier ou garantir un service de base, peut-on lire dans le communiqué de la fédération. 

Le gouvernement a imposé le virage électrique du transport scolaire, avant de mettre fin à cette directive pour des raisons budgétaires. 

La fédération demande à Québec de s’engager pour aider les transporteurs à traverser cette crise.