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Un juge de ligne établit un record à la Coupe Memorial

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Le juge de ligne Sylvain Losier officie pour la 8e fois à un tournoi de la Coupe Memorial. Il s'agit d'un record à la Ligue canadienne de hockey.

En tout, Sylvain Losier a participé à l'arbitrage de près de 1300 parties de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ) : plus de 1000 en saison régulière et un peu moins de 250 en séries éliminatoires.

Même après 32 saisons comme officiel, il perçoit encore sa présence sur la patinoire comme un privilège.

Malgré que ce soit la 8e Coupe, ce n'est pas "pris" pour acquis. C'est toujours avec autant de fébrilité, d'excitation, d'engouement que j'ai appris la nouvelle.

Seuls quatre arbitres et cinq juges de lignes sont sélectionnés parmi l'ensemble des officiels des ligues junior au pays pour arbitrer les parties de la Coupe Memorial.

Des officiels sont éliminés au fil des séries éliminatoires pour ne garder que la crème de la crème dans cet ultime tournoi.

J'ai eu des frissons [quand j'ai appris la nouvelle]. C'est un bel accomplissement. J'étais très fier. Ça faisait quelques années que je me rendais jusqu'en finale. La sélection de la Coupe Memorial, c'est toujours quelque chose de très prestigieux, affirme le juge de ligne Nicolas Boivin qui en est à sa première présence au tournoi.

Sylvain Losier, Nicolas Leduc, Mat Hicks, Nicolas Boivin et Samuel Bernier, en uniformes.

Sylvain Losier, Nicolas Leduc, Mat Hicks, Nicolas Boivin et Samuel Bernier sont les cinq officiels de la LHJMQ à avoir été sélectionnés pour arbitrer des parties de la Coupe Memorial à Rimouski. Les quatre autres officiels ont été sélectionnés dans les ligues de hockey de l'Ontario et de l'Ouest.

Photo : Radio-Canada / Pier-Olivier Busque

Selon l'arbitre Nicolas Leduc, un bon officiel doit évidemment connaître en détail des règlements, mais aussi être bien attentif à la partie. Ça prend un jugement, un sens du hockey, comprendre la partie, comprendre les équipes, les émotions des joueurs, soutient-il.

La passion et la fraternité avant tout

Selon les officiels rencontrés, c'est vraiment la passion qui les pousse à sauter sur la patinoire, soir après soir.

La passion de la game. Ça, c'est sûr et certain. Quand tu es sur la glace, tu vis des émotions. La foule, embarque et tout, mais c'est surtout le fait de vivre la fraternité avec les collègues, décrit Nicolas Leduc.

Celui qui a lui-même joué dans la LHJMQ dit avoir retrouvé l'esprit d'un vestiaire, l'esprit de groupe qui aimait tant, lorsqu'il a commencé l'arbitrage.

L'arbitre Nicolas Leduc pendant une partie.

L'arbitre Nicolas Leduc apprécie la camaraderie qui se crée entre les officiels.

Photo : vincent ethier / Vincent Ethier Photography

En plus des heures passées à l'aréna, les officiels occupent un autre emploi à temps plein pendant la saison.

Cela signifie pour eux de passer de longues heures passées sur la route. Ils ont à officier des parties partout au Québec, allant de Rimouski à Rouyn-Noranda.

Sylvain Losier a conjugué ses heures comme juge de ligne à son emploi de pompier à Montréal. Il enseigne maintenant à Laval.

On prend un après-midi de congé. On se déplace. Puis, après la partie, on retourne pour être à notre travail le lendemain matin, explique-t-il.

C'est quand même beaucoup de kilomètres. Ça prend beaucoup de passion... c'est comme ça qu'on développe la fraternité avec les collègues.

Nicolas Boivin estime quant à lui que son expérience comme juge de ligne lui sert dans son métier de policier.

On parle d'analyse, de respect, de communication, de prise de décision... Ce sont toutes des choses que j'ai transposées dans mon métier, explique-t-il.

Nicolas Boivin en uniforme.

Nicolas Boivin doit conjuguer sa passion pour l'arbitrage à son métier de policier.

Photo : Radio-Canada / Pier-Olivier Busque

Chacun d'eux estime que leur véritable salaire, en tant qu'officiel, est la camaraderie qui se développe entre les différents arbitres et juges de ligne, au fil des parties.

Ne cachant pas son émotion, Sylvain Losier soutient qu'il a développé des amitiés à travers le monde grâce à l'arbitrage.

C'est la confrérie que j'aime parce qu'au final, ce n'est pas nos curriculum vitae qu'on va retenir, ce sont vraiment les liens humains qu'on a tissés les uns avec les autres, conclut-il.

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