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Un homme homosexuel d’origine indienne craint d’être expulsé du Canada

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Un homme qui vit à Sudbury depuis huit ans et qui est ouvertement homosexuel, a perdu son recours en appel pour rester au Canada et doit être expulsé vers son pays d’origine, l’Inde, où il dit craindre des représailles.

Tarun Godara affirme qu’il devrait retourner vivre dans le secret en Inde, sous peine d’être désavoué par sa famille et de se mettre en danger.

Si je devais retourner en Inde, ma famille m’a fait comprendre que je ne pouvais pas me présenter comme je le fais ici , a-t-il déclaré à CBC News.

M. Godara est arrivé à Sudbury en 2017 pour étudier au Collège Cambrian.

Il s’est installé dans la ville du nickel où il s’est fait des amis et a occupé divers emplois tels que serveur, cuisinier et artiste.

Ce ne sont pas des emplois vivables en Inde. Ici, oui, pas en Inde, déclare-t-il.

En Inde, il devait compter sur sa famille pour subvenir à ses besoins.

Il affirme que seule sa mère est au courant qu'il est homosexuel.

J'ai fait mon coming out à ma mère. Elle m'a accepté pourvu que personne d'autre ne l'apprenne, explique M. Godara.

Je ne peux pas m’afficher comme homosexuel sur les réseaux sociaux. Mon père ne doit jamais savoir que je suis gai. Le reste de ma famille ne doit pas savoir que je suis gai, ajoute-t-il.

Tarun Godara a confié qu'il souffrait de problèmes de santé mentale depuis son enfance et que l'idée de retourner en Inde raviverait en lui des idées noires. Je suis de nouveau dans une situation où je suis suicidaire, souligne-t-il.

Une bataille de longue date

Après avoir obtenu son diplôme du Collège Cambrian, le permis de travail de Tarun Godara devait expirer en août 2022.

Au même moment, une politique spéciale du gouvernement fédéral permettant aux immigrants de prolonger ces permis devait entrer en vigueur.

M. Godara a soumis sa demande au programme avant sa mise en place, car il devait renouveler son permis de travail au moins 30 jours avant son expiration.

On lui avait recommandé de conserver sa demande dans le système.

Mais il a été mal conseillé et sa demande de permis de travail a été rejetée.

Lorsqu’il est devenu évident qu’il risquait d’être expulsé, ses amis de Sudbury ont lancé une collecte de fonds et l’ont aidé à retenir les services de Douglas Elliott, un avocat spécialisé dans les droits des personnes LGBTQ+.

Une vingtaine de personnes manifestent avec pancartes à l'extérieur à une intersection routière de Sudbury.

Des résidents de Sudbury avaient manifesté en 2024 pour appuyer Tarun Godara, originaire d’Inde, qui risquait d’être expulsé du Canada et déporté dans son pays natal. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Venant Nshimyumurwa

L’un des choix qui s’offraient à lui consistait à déposer une demande d'examen des risques avant renvoi, qui implique de prouver qu'il serait victime de persécution, de torture ou de peines cruelles et inhabituelles s'il était renvoyé dans son pays d’origine.

Cependant, l'agent d'immigration du gouvernement fédéral qui a examiné son dossier a conclu que M. Godara ne courrait pas ces risques en Inde, la Cour suprême du pays ayant récemment dépénalisé les unions entre personnes de même sexe.

Une conclusion qui est accueillie avec scepticisme par Tarun Godara.

L'homosexualité a peut-être été légalisée il y a cinq ou six ans, mais peut-on dire que c'est un espace sûr pour les Indiens alors qu'on voit encore des informations sur des personnes brutalisées, des personnes homosexuelles brutalisées par des policiers et par le gouvernement ?

Son avocat a contesté l'évaluation de l'agent d'immigration et a demandé à un juge fédéral de la réexaminer. Le juge a rejeté mon appel, estimant que la décision de l'agent était correcte, déclare M. Godara.

Dans l'incertitude

Il indique avoir présenté une demande de résidence permanente au Canada pour des raisons humanitaires il y a un an, mais que le délai d’attente est généralement de deux ans.

Je pourrais être expulsé du Canada et devoir attendre en Inde avant de savoir si ma demande de résidence permanente sera acceptée ou non , explique-t-il.

Il soutient qu’il ne connaît pas encore de date d'expulsion et qu'il attend des nouvelles de son avocat concernant d’autres options qui s’offrent à lui.

Tarun Godara manifeste avec une pancarte à l'extérieur lors d'une manifestation organisée par ses amis pour l'appuyer.

Tarun Godara est originaire de l’inde et réside à Sudbury depuis huit ans. Depuis des années, il se bat pour ne pas être expulsé du Canada, car il craint qu’il soit persécuté dans son pays natal à cause de son orientation sexuelle. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Venant Nshimyumurwa

L’année dernière, 49 personnes en moyenne ont été expulsées chaque jour du Canada, selon des chiffres fournis par Immigration Canada.

Une porte-parole d’Immigration Canada, Jacqueline Roby, a déclaré à CBC News que la décision d’expulser une personne n’est pas prise à la légère et qu’elle n’intervient que lorsque tous les autres recours sont épuisés.

Avec les informations de Jonathan Migneault

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