Depuis le mois d’octobre, les Trifluviens qui le souhaitent peuvent faire partie d’un groupe de surveillance de quartier sur les réseaux sociaux et les résultats sont probants. Le 29 mai, un homme atteint d’alzheimer qui était porté disparu a été retrouvé et ramené à la maison en toute sécurité.

Lorsque la disparition de l’homme a été signalée aux autorités, les policiers ont rapidement diffusé l’information aux citoyens membres du groupe de surveillance de quartier. Les agents ont partagé quelques informations importantes et une description physique de l’homme. L’information a rapidement circulé dans le voisinage. 

Valérie Nolin est membre de ce groupe. Lorsqu’elle a vu la publication de la police, elle a diffusé l’information à sa famille et à ses amis qui habitent dans le secteur. 

C’est tombé que mon oncle, qui a eu l’information, venait de croire le monsieur, à pied. Ce qui l’a allumé, c’est que le monsieur se promenait en pantoufles, raconte-t-elle.

Grâce à son intervention et à celle d’autres voisins, le disparu a été retrouvé en une trentaine de minutes, sain et sauf. Il était à six kilomètres de son domicile.

La possibilité de diffuser rapidement de l’information peut totalement changer la donne dans des cas de disparition. 

Rapidement, quand quelqu’un disparaît, plus le temps avance, plus la possibilité qu’il soit à gauche, à droite, en haut, en bas, s’élargit, explique la porte-parole de la police de Trois-Rivières, Isabelle Blanchette.

Sans cette information-là, peut-être que le monsieur, on l’aurait retrouvé deux heures plus tard, peut-être huit kilomètres plus loin. Ça peut faire la différence entre un heureux dénouement et un dénouement malheureux, indique la porte-parole.

Depuis la mise en place du programme, plusieurs interventions policières ont été fructueuses grâce aux citoyens.

Le nombre de membres au sein du groupe a plus que quadruplé depuis octobre, passant de 700 à 3000, preuve que les citoyens veulent s’impliquer. D’ailleurs la police de Trois-Rivières invite ceux qui n’y participent pas encore à se joindre à l’initiative.

Pour Valérie Nolin, la preuve de l’utilité de ce groupe n’est plus à faire.