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Un député voudrait que chaque communauté du Sahtu ait une banque alimentaire

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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

Danny McNeely, le député territorial du Sahtu, aux Territoires du Nord-Ouest, cherche à mettre en place une banque alimentaire dans chacune des cinq communautés de sa circonscription.

La semaine dernière, il a accueilli des représentants de l'organisme Banques alimentaires Canada et du programme Nutrition Nord Canada. Ils ont fait le tour de la région afin de connaître l'opinion des gens à propos de l'ouverture potentielle de banques alimentaires.

Beatrice Kosh fait partie des personnes qui appuient cette idée. L’aînée de Tulı́t’a explique qu’elle doit attendre la fin du mois pour recevoir sa pension et pouvoir s’acheter un sac de farine pour faire de la bannique.

Je n’ai que 20 cents, assure-t-elle. Mais ça va aller, je vais me débrouiller.

Cette fois-ci, elle a demandé à sa voisine, une autre aînée, si elle pouvait lui en prêter. Cependant, elle admet qu’il ne s’agit pas d’une solution à long terme.

Beatrice Kosh regarde vers l'appareil photo.

Beatrice Kosh est une aînée de 65 ans qui demeure à Tulı́t'a. Elle pense qu'une banque alimentaire aiderait les gens de sa communauté.

Photo : CBC / Liny Lamberink

Beatrice Kosh faisait partie de la vingtaine de personnes qui ont assisté à la réunion communautaire organisée jeudi dernier par Danny McNeely et les responsables des organismes. Elle pense que l’ouverture d’une banque alimentaire améliorerait la sécurité alimentaire dans sa communauté.

C'est exactement le but que vise le député territorial, qui souhaite aider les gens de sa région à affronter la hausse du coût de la vie, une préoccupation pour plusieurs après deux étés sans approvisionnement par barge.

Des plats sur une table avec des personnes à l'arrière-plan.

Le député Danny McNeely a organisé une réunion dans chacune des cinq communautés du Sahtu pour discuter de la possibilité d'établir des banques alimentaires.

Photo : CBC / Liny Lamberink

Un coup de pouce pour la chasse traditionnelle

Les représentants ont aussi mentionné la possibilité d’une subvention permettant à la population de se procurer de l'équipement et du carburant pour la chasse. Cette proposition a intéressé Helen Squirrel, une autre résidente qui a participé à la réunion.

On ne peut pas se fier seulement à l’épicerie, dit-elle. Il faut aussi manger de la nourriture traditionnelle pour garder nos forces.

À Fort Good Hope, Aron Ellton est du même avis. Selon lui, de telles subventions ouvriraient des portes pour que les membres de sa communauté puissent s'approvisionner sur leur territoire. Il espère également qu’une partie de l’argent sera utilisée pour leur apprendre à faire sécher le poisson.

Aron Ellton regarde vers l'appareil photo.

Aron Ellton croit que des subventions pour de l'équipement de chasse et du carburant aideraient à améliorer la sécurité alimentaire des habitants de la région du Sahtu.

Photo : CBC / Liny Lamberink

Même s'il y a déjà un comptoir alimentaire géré par des bénévoles à l'Église Notre-Dame-de-Bonne-Espérance, Aron Ellton croit qu’une banque alimentaire serait bénéfique : Il y a beaucoup de gens qui ont de la misère ici.

Les serres comme solution?

Les résidents de Délı̨nę ont souligné la nécessité d’avoir des fruits et légumes frais.

Caroline Yukon affirme que les aliments ultratransformés ont des effets néfastes sur la santé des membres de sa communauté.

Quand on reçoit des produits frais, les gens les achètent immédiatement et il ne reste que les pourris. On doit ensuite attendre le prochain vol de fret.

D’après elle, la serriculture a déjà été essayée par le passé, mais les bénévoles responsables ont abandonné il y a quelques années. Elle pense toutefois que c’est une solution qui mérite quand même d’être explorée davantage.

Des serres arrondies devant un paysage neigeux.

Les serres de la communauté de Tulı́t'a. D'autres communautés du Sahtu souhaiteraient en avoir également. (Photo d'archives)

Photo : CBC / Liny Lamberink

Affirmer son indépendance

Pour sa part, la communauté de Colville Lake n'était pas convaincue qu’une banque alimentaire serait utile.

Joseph Kochon, l’administrateur principal de la Première Nation Behdzi Ahda, a expliqué aux représentants que la nourriture traditionnelle représentait environ 90 % du régime alimentaire de ses membres.

On met l’accent sur l'autonomie, déclare David Codzi, un autre leader communautaire.

Il ajoute que le fait d’augmenter le nombre de vols hebdomadaires aurait un plus grand impact, tout comme la fourniture de l'équipement nécessaire pour se rendre sur le territoire.

Ils coûtent très cher, dit-il. Les tentes, les réchauds de camping, le carburant, les munitions, il faut bien que ça vienne de quelque part. Pour nous, la sécurité, c’est de maintenir l’accès à ces équipements.

Finalement, à Norman Wells, Shauna Spilchak explique qu’une cuisine communautaire permettrait de traiter la viande provenant des pourvoyeurs de chasse dans la région.

Tiana et Shauna Spilchak regardent vers l'appareil photo.

Tiana Spilchak, à gauche, et sa mère, Shauna, sont deux résidentes de Norman Wells.

Photo : CBC / Liny Lamberink

La Municipalité de Norman Wells dirige un comptoir alimentaire depuis quatre ans. Jaime Kearsey, la coordinatrice, dit qu’elle prépare des paniers mensuels pour 28 familles.

Après la tournée, Danny McNeely a affirmé que la prochaine étape consisterait à obtenir du financement pour qu’une personne puisse développer le projet plus en profondeur.

D'après les informations de Liny Lamberink

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