Une vingtaine d’organismes de bienfaisance de la communauté de Timmins ont mis sur pied un code QR pour aider les jeunes à accéder à plusieurs services dans leur communauté.

Le projet qui a été développé par Timmins Youth Connect leur permet d’utiliser des ressources comme une ligne de crise, des services de santé mentale ou encore des liens vers des organismes communautaires.

Les utilisateurs de 13 à 21 ans peuvent avoir accès à 30 services locaux, en utilisant la caméra de leur téléphone cellulaire.

Le code QR les mène vers un site web bilingue.

Il s’agit d’un projet créé par des jeunes, pour des jeunes. Le code QR, la mise en page du site et les titres des sections ont tous été conçus par des jeunes.

La plateforme a été inaugurée le 30 mai et a été utilisée à plus de 100 occasions par 87 utilisateurs uniques.

Le code QR donne accès aux jeunes de la ville Timmins à une trentaine de ressources.

Photo : Capture d'écran

Outil de support

L’initiative fait partie d’une stratégie de la municipalité qui consiste à développer un engagement communautaire pour améliorer le bien-être des jeunes.

Meagan Baranyk, responsable des programmes communautaires de la Ville de Timmins, explique avoir constaté un manque flagrant de sensibilisation aux services jeunesse dans la communauté.

Ce manque de sensibilisation freinait l’accès des gens. Nous avons demandé aux membres de Timmins Youth Connect ce que nous pouvions faire dès maintenant pour améliorer la sensibilisation et stimuler la participation. Ils ont eu l’idée d’un simple code QR renvoyant vers les services sur un site unique et facile d’accès, déclare-t-elle dans un communiqué.

Pour sa part, Krista Green, une gestionnaire de santé en milieu scolaire pour les bureaux de santé du Nord-Est, explique que les élèves ont dévoilé leurs préoccupations lors de séances de consultations.

Les jeunes de la communauté ont indiqué des préoccupations concernant l’avenir, les finances, la nourriture, souligne-t-elle.

La jeunesse est également anxieuse face aux relations familiales et à la pression sociale, ajoute Mme Green.

On écoute les jeunes, qui nous disent qu’ils ont besoin d’aide, besoin de support, indique-t-elle.