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Les étudiants et travailleurs étrangers sont invités à participer à un atelier vendredi en fin de journée pour en apprendre davantage sur le cadre légal et réglementaire au Québec et pour améliorer les relations avec les agents du Service de police de Saguenay (SPS).
Cet atelier est né d’une collaboration entre l’Association des Ivoiriens du Saguenay-Lac-Saint-Jean et le SPS. Il aura lieu à 16 h 30 dans le sous-sol de l’ancienne église Christ-Roi sur la rue Sainte-Anne à Chicoutimi.
L’objectif est entre autres de mieux faire connaître les lois et les règlements dans la province.
Je pense que c’est méconnu par les nouveaux arrivants et peut-être même par ceux qui habitent ici depuis déjà trois ou quatre ans, a affirmé l’organisateur de l’atelier et président de l’Association des Ivoiriens de la région, Yves Gabla, à l’émission C’est jamais pareil.
M. Gabla fait référence à un événement survenu l’an dernier lorsqu’il indique toute l’importance de tenir ce genre d’événement. Un étudiant d’origine guinéenne avait été abattu par les policiers lors d’une intervention le 28 novembre 2023 dans l’arrondissement de Chicoutimi. Après examen du rapport produit par le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI), il a été établi qu'aucune infraction criminelle n'a été commise par les agents du SPS.
Selon Yves Gabla, toute la communauté avait été touchée par cet événement.
L’Afrique, c’est un seul peuple. Ce qui touche par exemple la communauté guinéenne, c'est ce qui touche aussi pareillement la communauté ivoirienne. Ça aurait pu être un Ivoirien. Donc pour éviter que ce genre d’événement arrive dans le futur, c'est mieux de faire ce genre de formation.
Pour lui, la formation prend tout son sens. Il faut donner ce genre d'informations pour qu’on soit tous aguerris, tous informés des lois et des règles. Comment ça marche? Qu'est-ce que je fais vis-à-vis de la police? Quand la police m'interpelle, qu'est-ce que je fais? Qu'est-ce que je dis? Comment dois-je me comporter? C'est ce dont nous parlerons, a mentionné Yves Gabla.
Avec l’atelier dans lequel participeront les policiers, il a bon espoir d’améliorer les relations entre la communauté et les forces de l’ordre.
Plus on s'entend bien, mieux c’est. Quand on ne s'entend pas, il y a un certain climat de méfiance, ce qui fait que ça crée des tensions automatiquement, a-t-il souligné.

Des policiers de Saguenay seront présents à l'atelier. (Archives)
Photo : Radio-Canada / Jonathan Lamothe
Les discussions engendrées par l’atelier permettront également d’établir les limites de la loi afin d’éviter l’abus d’après Yves Gabla.
Nous pouvons être victimes d’abus. Je dois donc savoir comment déclarer l’abus. Je dois savoir quoi faire lorsque je suis victime d’abus par les forces de l’ordre. On pourra donc poser nos questions aux policiers et demander plus d’informations, a ajouté l’organisateur.
Pour lui, les deux parties bénéficieront des échanges qui auront lieu.
Ça permettra aussi aux policiers de Saguenay de connaître l’interlocuteur. Ça va nous permettre de discuter parce que je ne pense pas que ce genre d’événement existe pour pouvoir échanger a-t-il indiqué.
Le président croit aussi que les règles routières sont méconnues et il souhaite que cette rencontre avec les policiers puisse éclaircir certaines choses, car le code de conduite est différent d’un pays à l’autre d’après lui.
Les panneaux d’arrêt devant lesquels on doit s’arrêter, il n’y a pas ça en Côte d’Ivoire. Il y a les feux de circulation et les priorités, mais pas les panneaux d’arrêt. Ça change un peu quand même. On a besoin de savoir comment ça marche ici au Québec, a-t-il expliqué.