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Un astronaute, des scientifiques et 50 étudiants en mer : récit d’un voyage inoubliable à bord d’un voilier mythique

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Alors que l’Unoc s'apprêtait à ouvrir ses portes, mercredi 4 juin, un navire centenaire accostait au Quai Riboty de Nice marquant la fin d’une expédition scientifique de 46 jours. Cinquante étudiants ont participé à une formation avancée sur l’océan dispensée par l’ESA, l'agence spatiale européenne. Désormais, ils ont toutes les clés en main pour devenir les futurs ambassadeurs des océans…

Des chants marins remplis de force, de vigueur et de passion animent l'âme centenaire du Statsraad Lehmkuhl. « Away haul away, we'll haul away Joe ! » ou « Strike, strike the bell ! ». À bord de l'imposant voilier à trois mats de 98 mètres de longueur et 48 mètres de hauteur, des étudiants, scientifiques de renom et autres membres de l'équipage, venus principalement d'Europe, des États Unis ou de pays en développement, chantent à tue-tête pour l'une des dernières fois. Parti de Tromsø en Norvège, le Statsraad Lehmkuhl a accosté au Quai Riboty à Nice ce mercredi 4 juin, marquant la fin d'une expédition de 46 jours dans l'océan.

Quarante-six jours durant lesquels 50 étudiants ont mené des recherches scientifiques en collectant des données océanographiques. Quarante-six jours durant lesquels ils ont participé activement à la vie quotidienne à bord du navire. Quarante-six jours durant lesquels ils ont développé une coopération sans faille. Avec cette formation avancée sur l'océan dispensée par l'ESA, tous sont réunis autour d'un même slogan : « Il ne peut pas avoir de vert sans bleu ».

Des mesures sur le terrain

Collecte de données, analyse d'échantillons d'eau ou observation directe des phénomènes océaniques, les étudiants ont pu apprendre à réaliser des mesures sur le terrain et à exploiter pleinement les données satellitaires fournies par l'ESAESA tout en étant encadré par des enseignants experts. La plupart des étudiants utiliseront ces mesures et données pour leur thèse (un travail de recherche scientifique approfondi) afin de valider leurs hypothèses, d'appuyer leurs analyses et de contribuer à l'avancement des connaissances dans leur domaine. Les données pourront aussi servir à valider et calibrer les modèles et les données générées par le réseau de satellites.

« Le fait de pouvoir être sur un bateau, dans l'océan, c'est la meilleure manière de le comprendre, atteste Valentin Bellemin Laponnaz sur le pont, étudiant en thèse vêtu du t-shirt du One Ocean Expedition, les cheveux au vent. Jusqu'à présent, j'avais seulement observé les océans soit depuis la côte, soit depuis mon ordinateurordinateur au travail. Pouvoir sentir les océans et vivre avec eux permet de mieux comprendre comment fonctionnent les vagues et le vent par exemple et d'appréhender quelle est leur immensité et leur complexité ».

Dans une salle dédiée à la recherche, des ordinateurs, des bouteilles, des bacs thermiques et des caisses remplies d'instruments et d'échantillons ne sont pas encore rangés et témoignent de l'effervescence scientifique de l'expédition. Dans d'autres salles, des instruments de pointe. « Des profileurs de courant acoustiques, un capteurcapteur de conductivitéconductivité, de température et de profondeur, ainsi qu'un moyen d'échantillonner l'eau de l'océan » sont présents à bord de cette école flottante, souligne Craig Donlon, ce qui crée un étonnant contrastecontraste avec l'ancienneté du bateau, construit en 1914.

Former les futurs ambassadeurs des océans

« Le fait d'être complétement déconnecté d'InternetInternet nous oblige à nous entraider. Si on avait une question ou un problème, il y avait forcément quelqu'un qui avait la solution » témoigne Inès Larroche, étudiante à bord du bateau. Mais cette coopération s'est étendue bien au-delà de l'aspect scientifique. Divisés en trois quarts, l'un d'eux devait toujours être sur le pont et manœuvrer le bateau, guidé par un marin qui leur donnait les indications en norvégien. Or, pour tirer une corde afin de hisser une voile ou ajuster son orientation, il faut être plusieurs et parfaitement coordonnés. Au quotidien, « on était toujours ensemble et on dormait littéralement épaule contre épaule dans nos hamacs », affirme Inès en désignant une salle dans laquelle de nombreux hamacs sont accrochés.

« L'objectif de cette expédition est de former les futurs ambassadeurs des océans », explique Craig Donlon, le responsable du cours de formation océanique 2025 de l'ESA (OTC25). Mission réussie : les étudiants engagés et passionnés ont rendu fier le responsable de l'OTC25 au point de l'émouvoir aux larmeslarmes. « Leur manifeste présenté ce mercredi sur ce que nous devons faire collectivement dans les années à venir pour garantir un océan sûr et durable m'a vraiment fait pleurer. C'était l'une des journées les plus émouvantes de tout le voyage. Ils sont géniaux et je suis très fier de ce qu'ils ont fait », témoigne Craig Donlon, les yeuxyeux emplis d'émotion.

Tous ressortent grandi, les yeux pétillants, le cœur et l'esprit remplis de souvenirs et de données précieuses, réunis par cette expédition. Ensemble, ils représentent un espoir pour le futur des océans. « Grâce aux personnes que j'ai rencontrés ici, à tous les scientifiques, à cette jeune génération et à leur volonté d'agir et de changer les choses, je suis aujourd'hui rempli d'espoir concernant l'avenir des océans », confie Pablo Alvaro Fernandez, astronauteastronaute en formation qui a passé 30 jours à bord du Statsraad Lehmkuhl dans le but de comprendre l'océan. Il s'explique : « Lorsque je suis dans l'espace et que je regarde la Terre, 75 % de ce que je vois est l'océan. Il était donc essentiel pour moi de pouvoir comprendre ce qui se passe ». 

« On se sent comme à la maison »

À bord, une atmosphèreatmosphère chaleureuse règne. Ça y est, l'expédition est finie, après un rythme effréné entre analyse de données, hissage ou rangement des voiles à 30 voire 40 mètres de hauteur ou encore aide à l'équipage. Si la plupart n'étaient jamais montés sur un voilier, une phrase revient sans cesse : « on se sent comme à la maison ». Un endroit dans lequel ils ont expérimenté le soleilsoleil, la neige, le froid et même la tempête.

Malgré les yeux cernés - car oui, c'est un luxe de pouvoir dormir six heures dans le navire, encore plus en pleine tempêtetempête -, des rires, des sourires, des gestes affectueux et des discussions joyeuses fusent de toutes parts. L'aventure vient de finir et déjà les regards se tournent vers l'avenir. Une telle expédition devrait être à nouveau organisée entre 2028 et 2030.

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