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Pollution, destruction de la biodiversité, changement climatique, autant de menaces qui sont en train de bouleverser un milieu indispensable au fonctionnement de notre Planète : l’océan. Alors que les discussions sur l’avenir des océans vont débuter le 9 juin à Nice, dans le cadre de la conférence des Nations Unies sur les océans (Unoc), un collectif de 2 000 scientifiques a formulé dix recommandations destinées aux grands décideurs qui seront présents.
One Ocean Congress est en fait le pilier scientifique de la 3e conférence des Nations unies sur les océans. L'objectif des milliers de scientifiques qui en font partie est de déterminer une trajectoire commune sur la gestion des océans. Or, le problème, c'est qu'il existe des zones maritimes qui ne sont sous l'autorité d'aucun État : il s'agit de la haute mer, considérée comme un bien public mondial et qui représente plus de 60 % de la surface de l'océan global. Elle fait face à une pressionpression croissante et anarchique, de la part de ceux qui l'exploitent. Afin de préserver les ressources de l’océan, et principalement de la haute mer, One Ocean Congress a publié 10 recommandations indispensables :
- Encourager la responsabilité de tous les pays à l'égard de l'océan ;
- Promouvoir des solutions climatiques océaniques, sûres et équitables ;
- Protéger et restaurer les écosystèmes marins et côtiers ;
- Interrompre les usages nuisibles des fonds marins et approfondir la connaissance des abysses ;
- Partager équitablement les bénéfices des ressources génétiquesgénétiques marines ;
- Mettre fin à la pêche illégale, non déclarée et non réglementée, et améliorer la transparencetransparence des accords de pêche ;
- Construire des systèmes alimentaires océaniques durables, équitables et sûrs ;
- Éliminer la pollution plastique marine ;
- Réduire les émissionsémissions de CO2 et les impacts du transport maritime ;
- Investir dans les connaissances transdisciplinaires pour agir en faveur des océans.
Les connaissances progressent, mais pas les actions
Comme le rappelle l'Ifremer, « chaque année, 26 millions de tonnes de poissons sont pêchées illégalement et 8 à 14 millions de tonnes de plastiqueplastique polluent l'océan. Par souci de transparence et pour assurer le respect des instruments de gouvernance multilatéraux, les recommandations visent à intégrer l'Océan dans les engagements internationaux comme bien commun de l'humanité ». Mais au-delà de ces recommandations qui n'ont aucune valeur légale, le collectif de scientifiques propose de mettre en œuvre 3 mesures indispensables sans attendre :
- protéger efficacement et de manière permanente au moins 30 % de l’océan ;
- mettre fin aux subventions nuisibles et soutenir une économie bleue régénérative fondée sur la science ;
- éliminer progressivement l'utilisation des combustiblescombustibles fossiles.
Selon Jean-Pierre Gattuso, Directeur de recherche au CNRS et coprésident du Comité scientifique international du congrès One Ocean Science, nous avons toutes les ressources en main pour agir, il ne s'agit désormais que d'une question de volonté : « Les connaissances scientifiques et les solutions actuelles sont suffisantes pour agir en faveur de la préservation de l'océan. Mais, pour le moment, les actions sont très insuffisantes ». Les décideurs du monde entier, présidents de grandes entreprises, et scientifiques, ont jusqu'au 13 juin, soit la fin de l'Unoc à Nice, pour se mettre d'accord et tenter de trouver un terrain d'entente commun sur l'avenir de l'océan.