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Donald Trump a ordonné jeudi la relance immédiate des essais d’armes nucléaires américaines, peu avant une rencontre cruciale avec le président chinois, Xi Jinping, en Corée du Sud censée sceller une trêve dans la brutale guerre commerciale qui oppose les deux premières économies mondiales.
Peu avant de retrouver le dirigeant chinois à Busan, le président américain a ordonné à son département de la Défense de « commencer à tester » les armes nucléaires des États-Unis, après que son homologue russe Vladimir Poutine l’a défié avec un test d’un drone sous-marin à capacité nucléaire.
« Les États-Unis possèdent plus d’armes nucléaires que tout autre pays », a-t-il souligné sur Truth Social. « La Russie arrive en deuxième position et la Chine loin derrière en troisième, mais elle rattrapera son retard d’ici cinq ans. »
En Corée du Sud, Donald Trump et Xi Jinping, qui se sont serrés la main en se retrouvant, devraient notamment aborder la guerre commerciale que se livrent les deux puissances.
Les négociateurs de Pékin et Washington assurent s’être entendus au préalable sur un « cadre » d’accord commercial que les deux dirigeants n’auront, en principe, qu’à finaliser.
Mais comme toujours s’agissant de l’impulsif président américain, le facteur d’incertitude reste conséquent.
Les deux hommes se connaissent bien pour s’être vus cinq fois pendant le premier mandat du républicain, mais leur dernière entrevue remonte à 2019.
Depuis, la rivalité entre les deux superpuissances n’a fait que s’intensifier et surtout Donald Trump, revenu au pouvoir en janvier, a déclenché une radicale offensive protectionniste, au service de son idéologie « L’Amérique d’abord ».
Donald Trump avait laissé entendre mercredi que l’entretien pourrait durer jusqu’à quatre heures.
« Nous sommes prêts à travailler conjointement avec la partie américaine pour […] obtenir des résultats positifs et impulser une nouvelle dynamique », a commenté mercredi un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun.
Terres rares et soja
Donald Trump a déjà laissé entrevoir une baisse des droits de douane américains qui avaient été imposés à la Chine en raison de sa contribution, selon Washington, aux ravages causés par le trafic de fentanyl aux États-Unis.
En contrepartie, Pékin pourrait accepter de retarder l’application de ses restrictions à l’exportation de terres rares — matériaux indispensables à l’industrie (automobile, téléphones intelligents, armement…) sur lesquels la Chine exerce un quasi-monopole.
Selon le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, le géant asiatique envisageait également de reprendre ses achats de soja aux États-Unis, un sujet sensible politiquement à l’heure où les agriculteurs américains souffrent.
Ce sommet arrive après quelques semaines particulièrement mouvementées.
Le 19 septembre, Donald Trump annonçait une prochaine rencontre avec son homologue chinois, après une conversation téléphonique « très productive ».
Puis les sujets de friction se sont accumulés, jusqu’à celui qui fait sortir le président américain de ses gonds : la décision le 9 octobre par Pékin de restreindre ses exportations de terres rares, au risque de compromettre le grand programme de réindustrialisation du locataire de la Maison-Blanche.
Le milliardaire new-yorkais, dénonçant une manœuvre « hostile », avait menacé d’imposer des surtaxes douanières écrasantes et de bouder la rencontre. Avant de se radoucir, dans l’une des volte-face dont il a l’habitude.
« Apaisement des tensions »
« Nombreux sont ceux qui voient dans cette rencontre un “cessez-le-feu”, un apaisement des tensions entre les deux parties », indique à l’Agence France-Presse Tai Wei Lim, expert de l’Asie orientale à l’Université Soka.
L’accord commercial en gestation ne réglera pas les contentieux de fond entre les deux puissances, qui sont économiques mais aussi stratégiques.
Donald Trump voit d’un mauvais œil les manœuvres diplomatiques de son homologue chinois pour rallier les grands pays émergents et il s’est plusieurs fois irrité des liens entre la Chine et la Russie.
Mais le président américain a aussi intérêt, politiquement, à annoncer l’un de ces « deals » dont il raffole alors qu’il est empêtré chez lui dans une crise budgétaire prolongée.
La rencontre avec Xi Jinping conclut une tournée asiatique qui l’a vu accueilli en Malaisie, au Japon et en Corée du Sud avec des cadeaux fastueux, des égards appuyés et des promesses de gigantesques investissements aux États-Unis.
Une surprise de cette réunion soigneusement préparée pourrait venir d’un sujet éloigné du commerce : Taïwan.
« Taïwan, c’est Taiwan » a commenté Donald Trump mercredi, énigmatique, quand une journaliste lui a demandé quelle serait son attitude si son homologue chinois faisait pression au sujet de l’île, dont la Chine revendique la souveraineté.
Depuis 1979, Washington reconnaît Pékin au détriment de Taipei comme seul pouvoir chinois légitime, mais reste l’allié le plus puissant de Taïwan et son principal fournisseur d’armes.


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