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Un pont-tunnel reliant l’autoroute 20 à l’autoroute 40 plus près des ponts existants est le « meilleur projet au meilleur coût » pour la construction d’un troisième lien entre Québec et Lévis, estime le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD).
La nouvelle mouture du mégaprojet a été dévoilée lors d'un breffage technique, jeudi matin. La ministre des Transports, Geneviève Guilbault, a évoqué 2028 pour le début des travaux de construction.
Le ministère n’est pas en mesure de révéler le coût éventuel du projet, ni le tracé précis de l’ouvrage ou encore les secteurs qui pourraient être touchés par des expropriations. La place destinée au transport collectif n’est pas connue non plus.
Radio-Canada dévoilait jeudi que le corridor retenu par le MTMD, appelé corridor numéro 2, se situe entre les ponts existants et les centres-villes de Québec et de Lévis. Il débuterait à la hauteur de l’autoroute 20, monterait vers le nord en empruntant l’axe du chemin des îles, puis se poursuivrait sur un pont enjambant le boulevard Champlain, à Québec.
Les automobilistes entreraient ensuite dans un tunnel sous le cap de Québec, puis ressortiraient au nord, soit dans l’axe du boulevard Pierre-Bertrand (tunnel de 1,75 km) ou de l’autoroute Robert-Bourassa (tunnel de 3,6 km).
En combinant l’élargissement de l'autoroute 20 et l’arrivée de ce pont-tunnel, le trafic sera allégé pour les automobilistes de la Rive-Sud, selon la ministre. Elle n’a pas été en mesure de préciser le gain de temps potentiel pour les automobilistes, ni le nombre de voitures qui pourraient emprunter un tel ouvrage quotidiennement.

Le corridor choisi est celui qui dessert le mieux les pôles industriels et économiques de la région selon la ministre Guilbault.
Photo : Radio-Canada
C'est une évidence qu’il vont économiser du temps, a-t-elle déclaré aux journalistes. On a besoin d’un nouveau lien pour les camions, si le pont Pierre-Laporte ferme en ce moment, c'est le bordel, a-t-elle ajouté.
Le corridor 2 n'avait pas été retenu par la CDPQ Infra dans son rapport sur la mobilité dans la grande région de Québec en juin 2024.
Détails à préciser
Un pont à haubans est l’option privilégiée pour le moment par les ingénieurs du gouvernement, même si toutes les options sont encore à l’étude. Un avis de projet sera déposé au ministère de l’Environnement dans les prochains mois, il pourrait être suivi d'une étude du Bureau d'audiences publiques en environnement (BAPE).
La ministre Geneviève Guilbault assure que ce qui a été présenté jeudi matin est hyper concret pour les citoyens, même si plusieurs détails restent à définir. On franchit une autre étape qui n'a jamais été franchie dans l'histoire du projet, s’est-elle félicitée.
La ministre a rappelé qu’elle souhaite rendre le projet irréversible avant les prochaines élections, soutenant que son parti était le seul à pouvoir le faire.
Le troisième lien est à la croisée des chemins (...) On est la seule chance que ça se fasse.
Un corridor plus cohérent avec les cibles du projet
Selon le MTMD, ce tracé se distingue par sa cohérence avec les cibles du projet : allégement de la circulation, budget, limite des répercussions visuelles sur le Vieux-Québec, empiètement sur les terres agricoles et le potentiel de densification.
Le MTMD explique qu’il sera en mesure de dévoiler un tracé plus précis à la fin 2025 ou au début de 2026, lorsque des études plus approfondies du corridor choisi auront été effectuées.
Mais déjà, des études antérieures et la présence d'un tunnel ferroviaire dans le secteur lui permettent d’affirmer que le roc est sain pour creuser dans cette zone.
Jusqu’à l’automne, des équipes travailleront à établir les exigences de base du projet et son budget cible. Dès le début de l'année prochaine, un appel de projets sera lancé pour trouver un partenaire pour la conception et la construction. Le ministère souhaite que ce dernier soit impliqué le plus tôt possible dans le processus.
Le transport de matières dangereuses, qui représente environ 6 % du transport lourd, n’est généralement pas permis dans un tunnel, rappelle le MTMD.
Le ministère affirme avoir rencontré toutes les parties prenantes en lien avec chacun des corridors avant de faire cette annonce.
Rappelons qu’une coalition de maires de 24 municipalités de Chaudière-Appalaches et de la Capitale-Nationale réclamait un troisième lien à l’est du centre-ville. Un corridor qui avait aussi la préférence du premier ministre Legault l’an dernier.
Le MTMD promet maintenant qu’il aura des discussions le plus en amont possible du projet avec les citoyens éventuellement concernés par des expropriations des deux côtés du fleuve, même s’il est trop tôt pour préciser quels secteurs pourraient être visés par des expropriations.
Plus de détails à venir.