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Le budget serré de la Ville de Trois-Rivières se remarque très clairement dans le programme triennal d'immobilisations (PTI) pour la période 2026, 2027 et 2028, adopté par le conseil municipal mardi.
Il s'agit de la liste des projets à venir pour les trois prochaines années, et la grande majorité de l'argent servira à entretenir les infrastructures existantes.
La Ville de Trois-Rivières doit reporter ou mettre en attente trois importants projets, dont deux dans le secteur de Saint-Louis-de-France.
La réfection du réservoir d'eau potable est reportée de 2 ans, à 2029, et les travaux sur le réseau sanitaire sont en attente d'une subvention.
On ne peut pas commencer les travaux sans cette aide du gouvernement qui couvre 80% des coûts des travaux, explique la conseillère du district, Geneviève Auclair. On se le cachera pas, ça donne vraiment l’impression que les coffres de l’État sont vides, ajoute-t-elle.

Le projet de construire un complexe aquatique au parc Martin-Bergeron doit être mis en pause.
Photo : Radio-Canada / Maxime André
Le complexe aquatique du parc Martin-Bergeron, un projet évalué à 30 millions $ dans le secteur de Cap-de-la-Madeleine, semble toujours incertain. C’est un projet que les citoyens attendaient, c’est un projet qui est nécessaire, et puis on doit le reporter. C’est triste, mais c’est avec ça qu’on doit composer, avec les choix qu’on a faits précédemment, affirme le conseiller municipal Pierre-Luc Fortin.
Au total, le PTI prévoit des investissements de 381 millions $ pour les années 2026, 2027 et 2028. La part assumée par la Ville de Trois-Rivières s'élèvera à 229 millions $, une augmentation de 28 millions $ par rapport au PTI précédent. Les subventions du gouvernement provincial sont en baisse.
Il faut presque oublier la réalisation de nouveaux projets. Au total, 94 % des investissements serviront à maintenir en état les infrastructures municipales existantes.
Pour le maire de Trois-Rivières, Jean Lamarche, le conseil a fait un choix responsable. Trois-Rivières a investi dans de gros projets d’infrastructures au cours des dernières années, comme l’amphithéâtre ou le colisée. Maintenant, il faut assurer la pérennité de ce qu’on possède, affirme-t-il.
La marge de manœuvre, elle n’est plus au rendez-vous, malheureusement.
La Ville garde deux projets majeurs
La réfection de la salle J.-Antonio-Thompson a survécu à l'exercice et pourra se poursuivre jusqu’en 2026. Le conseil prévoit toujours de construire un nouveau quartier général pour la police de Trois-Rivières, des travaux prévus de 2026 à 2028 dont les coûts sont évalués à 84 millions $. Le conseiller Luc Tremblay va continuer de s’y opposer. Je considère que la ville n’a pas les moyens de payer ce montant-là, déplore-t-il. Il croit qu’il aurait été possible de proposer un projet à coût moindre qui aurait pu être acceptable à son avis. Son collègue de Pointe-du-Lac, François Bélisle, croit que la décision d’aller de l’avant avec cet important projet réduira encore plus la marge de manœuvre du prochain conseil municipal.
Au terme d'une présentation publique de moins de 30 minutes, à laquelle très peu de citoyens ont assisté, les élus ont finalement adopté le PTI 2026-2028 à l’unanimité.