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Notre budget carbone est presque épuisé, nous répètent une fois encore aujourd’hui des chercheurs. Et le climat ne nous fera pas crédit. Alors, trouverons-nous les ressources pour revenir à l’équilibre ?
La science est on ne peut plus claire à ce sujet. Il existe une relation directe entre nos émissions de gaz à effet de serre (GES) et le réchauffement climatique en cours. Nous avons donc, entre nos mains, le pouvoir de freiner ce réchauffement. Et même d'y mettre un terme. Pour cela, nous devrons respecter le « budget carbonecarbone » définit par les chercheurs. Il donne la quantité de GES que nous pouvons nous permettre de « dépenser » sans pour autant dépasser la limite des 1,5 °C au-dessus des moyennes pré-industrielles posée par l'Accord de Paris sur le climat, il y a 10 ans.
Pour nous aider à mieux nous situer, une équipe internationale composée de plusieurs dizaines de chercheurs publie chaque année ce que l'on pourrait appeler l'état de nos finances carbone. Selon leur dernier bilan, nous sommes désormais à juste un rien de la cessation de paiement. Il ne reste plus dans notre caisse que 130 milliards de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) à dépenser. Et si nous suivons le rythme des émissionsémissions actuelles, ce budget sera dépensé dans à peine plus de trois ans (à compter de début 2025).
Augmentation des températures et conséquences
Pour rappel, l'année 2024 a été classée année la plus chaude jamais enregistrée. Avec une moyenne que l'équipe situe à 1,52 °C au-dessus du niveau pré-industriel. Et pas moins de 1,36 °C serait attribuable à nos émissions de CO2. Des chiffres jugés d'autant plus « inquiétants » qu'ils révèlent une influence humaine qui atteint, elle-aussi, un niveau record. Les chercheurs montrent même qu'au cours de la dernière décennie, la quasi-totalité du réchauffement observé est d'origine humaine : 1,22 °C sur 1,24 °C. avec pour principales causes, les émissions liées à la combustioncombustion du charbon, du pétrolepétrole et du gazgaz fossile et celles liées à la déforestation.
Le saviez-vous ?
Au cours de la dernières décennies (2015-2024), les températures maximales moyennes ont augmentée à un rythme nettement plus rapide que la température moyenne à la surface de la planète pour atteindre 1,9°C au-dessus de ce qu’elles étaient avant l’ère industrielle.
Les chercheurs notent que le rythme du réchauffement climatique observé entre 2012 et 2024 a quasiment doublé par rapport aux niveaux observés dans les années 1970 et 1980. Un excès de chaleurchaleur de plus en plus important qui s'accumule dans différentes composantes de notre système climatique. Dans l'océan, par exemple, qui en stocke plus de 90 %. Résultat, il se réchauffe. Le niveau de la mer augmente - très directement sous l'effet de la dilatationdilatation thermique de l'eau - et les phénomènes météorologiques extrêmes s'intensifient. Avec les « conséquences dévastatrices » que cela peut avoir sur les écosystèmesécosystèmes et sur les communautés qui en dépendent.
Un niveau de la mer qui soulève des inquiétudes
Parmi les nouveaux indicateurs présentés en 2025 dans le rapport annuel sur le changement climatique mondial, justement, le niveau moyen de la mer. Il a augmenté d'environ 26 millimètres entre 2019 et 2024. C'est plus de deux fois plus que le rythme qui était observé au début du XXe siècle. Et même si cette élévation nous semble faible, elle a d'ores et déjà un impact considérable sur les zones côtières de basse altitude. Elle aggrave les dégâts causés par les ondes de tempêtetempête et accentue l'érosion. De quoi menacer les populations et les écosystèmes côtiers. Mais le plus inquiétant reste le fait que les scientifiques savent que l'élévation du niveau de la mer se déclenche à un rythme relativement lent lors d'un réchauffement. En d'autres mots, en la matièrematière, les années et les décennies à venir s'annoncent encore plus sombres.
« La fenêtrefenêtre d'opportunité pour rester sous la barre des 1,5 °C se referme rapidement. Le réchauffement climatique affecte déjà la vie de milliards de personnes dans le monde. Chaque petite augmentation du réchauffement compte, entraînant des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses. Les émissions de la prochaine décennie détermineront la rapiditérapidité et l'échéance de l'objectif de l'Accord de Paris », conclut Joeri Rogelj, directeur de recherche au Grantham Institute et professeur de sciences et politiques climatiques au Centre de politique environnementale de l'Imperial College de Londres (Royaume-Uni). Si nous voulons éviter la faillite, une seule solution : limiter dès aujourd'hui et de manière drastique nos émissions de gaz à effet de serregaz à effet de serre !