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L’homme qui a sauvagement battu à mort Jacques Côté à Lac-Saint-Charles, en avril 2022, n’est plus considéré comme un accusé « à haut risque ».
Kim Lebel s’était vu attribuer ce statut après avoir été déclaré non criminellement responsable pour cause de troubles mentaux. Depuis, il a fait des progrès significatifs, selon les évaluations psychiatriques.

Jacque Côté a été tué par Kim Lebel le 6 avril 2022.
Photo : Coopérative funéraire des deux rives
Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), qui avait obtenu cette mesure de protection supplémentaire, ne s’est pas opposé à la demande de révision déposée déposée par Me Èva Bouchard, de l’Aide juridique, l’avocate de Kim Lebel.
Le juge Carl Thibault, de la Cour supérieure, qui lui avait attribué le statut d’accusé à haut risque, l’a donc levé jeudi matin.
Avant de clore l’audience, le juge Thibault s’est adressé à Kim Lebel pour lui rappeler l’importance de prendre sa médication.
Oui, je suis conscient de ça. (...) C’est primordial pour moi , a répondu l’homme de 33 ans, par visioconférence depuis l’Institut universitaire en santé mentale de Québec, où il est toujours détenu.
Le juge a souligné que, s’il avait reçu et pris une médication appropriée avant le drame, les événements ne se seraient vraisemblablement jamais produits.
Conditions de sortie
À compter de maintenant, le sort de Kim Lebel sera entièrement entre les mains de la Commission d’examen des troubles mentaux.
Le Tribunal administratif du Québec (TAQ) pourra assouplir ses conditions de sortie, à condition qu’il n’y ait pas de probabilité marquée qu’il représente un danger pour la sécurité du public.
Ce n’est pas parce qu’il n’a plus le statut [d’accusé à haut risque] que la population se retrouve sans protection , a insisté Me Jean-Sébastien Lebel, le procureur du DPCP responsable du dossier.

Me Jean-Sébastien Lebel, procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales
Photo : Radio-Canada / Camille Carpentier
La Commission avait d’ailleurs statué, lors d’une révision en février, que Kim Lebel ne répondait plus aux critères définissant un accusé à haut risque.
Sa psychiatre traitante, la Dre Marie-Josée Beauchemin, avait alors affirmé que son patient comprenait bien sa maladie et répondait favorablement aux traitements.
À l’époque des faits, Lebel était traité pour un trouble bipolaire. Un nouveau diagnostic de trouble schizoaffectif a depuis permis d’ajuster sa médication, notamment avec des antipsychotiques.
Pour le moment, Kim Lebel demeure interné à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec, en attendant qu’une nouvelle audience de la Commission détermine dans quel cadre il pourrait obtenir des permissions de sortie, tout en assurant la sécurité de la population.