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L’étude d’impact environnemental de TES Canada est maintenant disponible sur le Registre des évaluations environnementales du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. On y trouve les principales espèces d'amphibiens qui sont à risque d'être touchées.
Comme promis le 19 juin, lors du dévoilement des grandes lignes de l’étude d’impact environnemental, le document complet peut maintenant être consulté dans son intégralité.
L’étude est divisée en près de 40 fichiers et comporte en tout 12 948 pages, une version en bref est également disponible. Le document en bref présente le projet et les principales mesures de mitigation de son impact environnemental.
La compagnie prévoit toujours que les retombées économiques du projet seront de 5,6 milliards de dollars et 600 emplois directs et indirects seront créés dans la région.
En ce qui concerne le parc éolien, les redevances pour les propriétaires sont évaluées à 447 millions de dollars en 30 ans.
Les espèces vulnérables répertoriées
Dans le volet protection de la faune, on en apprend davantage sur les espèces qui pourraient être perturbées par les travaux de construction et l’opération du parc éolien et de l’électrolyseur.
La tortue des bois, la salamandre sombre du Nord, la salamandre à quatre orteils et la couleuvre verte lisse ont toutes été recensées comme des espèces vulnérables ou potentiellement désignées comme vulnérables qui pourraient être touchées par les travaux.

La tortue des bois est classée comme vulnérable au Québec.
Photo : Radio-Canada / Nelly Alberola
Pour la tortue des bois, qui est en ce moment classé comme vulnérable, TES Canada a prévu des mesures d’atténuation, notamment pour protéger les femelles en période de nidification et des individus en hibernation afin d’éviter des perturbations.
On prévoit également des infrastructures qui évitent les zones sensibles et des barrières d’exclusions pour les tenir loin des routes.
Pour la salamandre sombre du Nord, qui n’est pas une espèce vulnérable au Québec, mais qui est susceptible de l’être, c’est l’effet des chemins d’accès sur les cours d’eau qui forment leur habitat qui est craint comme effet.

La salamandre sombre du nord n'est pas une espèce vulnérable au Québec, mais elle pourrait le devenir.
Photo : Photo fournie par Corridor Appalachien
TES Canada prévoit notamment la mise en place d’infrastructures pour éviter que des sédiments se retrouvent dans l’eau et pourrait même aller jusqu’à déplacer des salamandres avant le début de travaux.
Des travaux interdits pendant certaines périodes
En vue de protéger la salamandre à quatre orteils, qui pourrait être touchés par le déboisement pour les infrastructures, TES Canada prévoit du déboisement manuel pour réduire les perturbations.

La salamandre à quatre orteils n'est pas une espèce vulnérable au Québec, mais elle pourrait le devenir.
Photo : Scott Gillingwater
De plus, les travaux seront suspendus dans les habitats de l’espèce d’avril à novembre pour réduire les répercussions sur l’espèce lors des périodes sensibles.
Pour protéger la couleuvre verte lisse, TES Canada envisage d’interdire les travaux pendant les périodes critiques pour la santé de l’espèce. Le déplacement de certains spécimens est également dans les cartons.

La couleuvre verte lisse n'est pas menacée au Québec, mais elle pourrait être classée comme vulnérable un jour.
Photo : Flickr / Martha Dol
Les prochaines étapes à surveiller : le retour du ministère de l'Environnement et la période de consultation du BAPE qui pourrait s'amorcer au début 2026. C’est à ce moment-là que la réponse du ministère à cette étude sera connue.