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Terrain de l’ancien PACO : un organisme surpris par la décision de Saguenay

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La fondation Monseigneur Léonce Bouchard s’explique mal pourquoi la Ville de Saguenay a décidé de changer de cap dans son processus pour attribuer le terrain de l’ancien concessionnaire PACO au coin des rues Sainte-Anne et Jacques-Cartier dans l’arrondissement de Chicoutimi. L’appel d’offres sur invitation a été annulé et un appel d’offres public a été publié le 19 juin.

Le terrain de l’ancien concessionnaire PACO, aussi nommé îlot Sainte-Anne, a été décontaminé par la Ville de Saguenay en 2014. En 2024, le Groupe Éloi Boudreault s’est désisté d’un premier appel d’offres qu’il avait remporté.

Après cet épisode, la Ville de Saguenay avait lancé des appels d’offres sur invitation. Or, la fondation Monseigneur Léonce Bouchard a déposé un projet en mars dernier. L’organisme qui chapeaute la Maison d’accueil pour sans-abri, la Soupe populaire, la friperie Les fringues et l’Atelier de récupération Saint-Joseph voulait y regrouper certaines de ses activités.

C’est un projet qui comprenait au rez-de-chaussée des entreprises à vocation sociale, genre Les Fringues qui sont des œuvres de la fondation, l’Atelier Saint-Joseph et d’autres, soutient Paul Casgrain, qui est membre du conseil d’administration de la fondation Monseigneur Léonce Bouchard.

Aux étages, on prévoyait 50 logements abordables pour des travailleurs qui gagnent entre 25 000 $ et 60 000 $.

C’était sur invitation et on s’est fait inviter. On s’est informé pour savoir si on pouvait déposer une proposition, un projet. On nous a dit oui. On l’a déposé, le 28 mars, de dire l’administrateur.

Les échos qu’on a eus, c’est qu’il n’y avait pas eu de projet déposé. Le nôtre était pourtant là.

Un homme sur un terrain vacant.

Paul Casgrain est administrateur à la fondation Monseigneur Léonce Bouchard.

Photo : Radio-Canada / Claude Bouchard

Paul Casgrain fait référence à un article du journal Le Quotidien qui date du 17 juin, écrit à la suite d’un conseil de l’arrondissement de Chicoutimi. Il y est mentionné qu’aucun projet n’avait été déposé de novembre à janvier.

La proposition de la fondation Monseigneur Léonce Bouchard leur a été retournée. Elle n’a vraisemblablement pas été étudiée, si Paul Casgrain se fie à l’état de l’enveloppe.

On a retrouvé l’enveloppe dans laquelle on avait déposé notre projet, scellée, elle n’avait pas été décachetée, dans une autre enveloppe à l’adresse de la Fondation, déplore M. Casgrain.

Retour à la case départ

Questionnée à ce sujet, la mairesse de Saguenay a mentionné que la Ville avait reçu des commentaires à propos du terrain.

Le terrain de l’îlot Sainte-Anne, à Chicoutimi.

Le terrain de l’îlot Sainte-Anne, à Chicoutimi.

Photo : Radio-Canada / Claude Bouchard

Je pense que beaucoup de gens sont intéressés, donc on a changé nos critères et on les fait de façon peut-être plus innovants que ce à quoi la Ville de Saguenay est habituée, a expliqué Julie Dufour.

Elle a ajouté qu’elle ne pouvait pas commenter les appels d’offres et les dossiers qui ont été déposés. Julie Dufour a tenu à préciser que les élus n’ont pas de droit de regard sur les appels d’offres.

C’est le directeur général qui a une délégation de pouvoirs pour choisir qui va être sur le comité de sélection. Les élus, on ne sait jamais qui est sur le comité de sélection, enchaîne Julie Dufour. On ne voit jamais les projets dans son ensemble et une fois que le projet est choisi et tout ça, il l’apporte à l’exécutif.

Au téléphone, le conseiller municipal et président de la commission des finances, Michel Potvin, a ajouté que le nouvel appel d’offres était considéré comme plus facilitant pour les soumissionnaires. Deux contraintes auraient été enlevées.

Du côté administratif de la Ville de Saguenay, le porte-parole Dominic Arseneau spécifie qu’il existe deux voies pour attribuer des contrats : les appels d’offres sur invitation ou les appels d’offres publics.

La Ville a d’abord opté pour des appels d’offres sur invitation, mais s’est ravisée.

Dans le cas de l’îlot Sainte-Anne, au fur et à mesure que le processus avançait, il a été établi que l’appel d’offres sur invitation n’était peut-être pas la meilleure formule. Il a été choisi de recommencer avec un appel d’offres ouvert à tous, informe-t-il.

Un homme en veston et cravate.

Le porte-parole de la Ville de Saguenay, Dominic Arseneau.

Photo : Radio-Canada / Claude Bouchard

Le porte-parole soutient que la Ville n’a aucune obligation d’octroyer un contrat au terme d’un appel d’offres et n’a pas non plus à justifier aux participants les raisons pour lesquelles ils n’ont pas été sélectionnés.

Ça fait partie des prérogatives d’une ville et il n’y a aucun appel d’offres qui nous obligerait à accepter une soumission, quelle qu’elle soit, rappelle Dominic Arseneau. On a toujours le droit de simplement ne pas aller de l’avant si aucune soumission ne convient.

Vers un nouveau dépôt ?

La fondation Monseigneur Léonce Bouchard n’entend pas baisser les bras. Le terrain intéresse toujours l’organisme.

Probablement qu’on va le réviser en fonction du nouvel appel d’offres, affirme Paul Casgrain, en mentionnant qu’il est maintenant possible de demander seulement une partie du terrain.

L’appel d’offres pour l'îlot Sainte-Anne est ouvert jusqu’au 28 août. Il est disponible sur le site internet du Système électronique d’appel d’offres du gouvernement du Québec (SEAO).

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