Language

         

 Publicité par Adpathway

Tentative de noyade : elle incite au pardon après un traumatisme familial

2 week_ago 10

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

L’histoire de la disparition de la fillette de trois ans dans l’est ontarien n’a laissé personne indifférent, et nombreuses sont les personnes qui ont condamné le geste de la mère de la petite. Mais une femme qui est passée proche d’être victime de sa mère quand elle était enfant appelle à la prudence en ce qui concerne les jugements portés sur les réseaux sociaux.

Il y a plus de 45 ans, Caroline Houle, une Latuquoise qui a grandi à Shawinigan, a passé bien près d’être noyée dans la rivière Saint-Maurice alors qu’elle avait six ans.

Sa mère, qui souffrait depuis longtemps de troubles de santé mentale, s’est plongée dans les eaux glacées de la rivière avec sa fille en hiver, avec comme objectif de mettre fin à ses jours.

Les deux femmes ont été secourues des eaux par un homme qui est venu les chercher et ont survécu à leur mésaventure. La garde de la jeune Caroline et de sa sœur a été confiée à sa tante tout de suite après les événements, puisqu’à ce moment sa mère a été jugée inapte à prendre soin d’elles.

Elle a vu tout de suite un parallèle entre ce qui lui est arrivé et le sort de la petite de trois ans de LaSalle et de sa mère. Elle affirme que le lien entre elle et sa mère n’était pas brisé et irrécupérable après les événements, même si elle se souvient d’avoir vécu le plongeon dans les eaux glacées.

J'ai essayé d'imaginer au cours des derniers jours ce que ça aurait été mon expérience si j'avais entendu des commentaires haineux à l'égard de ma mère. Déjà moi, ce qui m’habitait dans les semaines qui ont suivi, c'était un ennui profond. Je voulais ma maman, ce n'était pas l'expérience qui s'était passée qui m’habitait dans mes souvenirs. C'était : "ma mère n’est pas là, puis je m'ennuie", explique-t-elle en entrevue au Téléjournal Mauricie-Centre-du-Québec.

Elle indique qu’à la suite des événements, sa mère a pu se soigner de ses troubles de santé mentale, jusqu’à ce qu’elle soit capable de s'occuper de ses enfants à nouveau. Mme Houle affirme que son expérience lui a donné la volonté de changer la perception des gens vis-à-vis de la santé mentale.

Ça a laissé des traces et ça a laissé, surtout chez moi, un grand désir de répandre l'amour puis de rendre plus humains les troubles de santé mentale, explique-t-elle.

Dans une publication sur les réseaux sociaux samedi, elle a raconté son histoire et a plaidé pour que la population laisse la petite faire elle-même son cheminement par rapport à sa mère et son expérience.

Le ressentiment, c’est l’affaire des grandes personnes, pas des enfants, a-t-elle écrit. Dans sa publication, elle indique avoir plutôt passé sa vie à tenter de soigner sa mère plutôt que de lui en vouloir pour son geste.

C'est une femme aimante et généreuse. Et, oui, elle a eu des enjeux de santé mentale, mais les qualités qu'elle avait, ça a été les qualités qu'elle a portées jusqu'à la fin. Là où la relation a changé, c'est qu'à partir du moment où c'est arrivé dans ma vie à l'âge de six ans, j'ai compris que ma mère était fragile , a-t-elle dit en entrevue.

Sa mère est décédée il y a 10 mois.

Elle espère que les personnes qui se permettent de juger la mère de la petite fille fassent plutôt preuve de compassion, sans excuser le geste qu’elle a commis.

D'après une entrevue au Téléjournal Mauricie-Centre-du-Québec

Si vous pensez au suicide ou vous inquiétez pour un proche, des intervenants sont disponibles en tout temps au 1 866 APPELLE (1 866 277-3553), par texto (535353) ou par clavardage à suicide.ca.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway