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Surdoses : 16 mois plus tard, l’état d’urgence est maintenu et l’espoir est bien mince

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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

Un an après une vague de surdoses qui a mené la ville ontarienne de Belleville à déclarer l’état d’urgence, les gens au coeur de la crise estiment que la situation s’est encore détériorée.

Brian Orford vit dans la rue et a survécu aux lots de drogue contaminée qui ont circulé l'année dernière – du fentanyl, souvent mélangé à des benzodiazépines ou à des tranquillisants pour animaux. 

Je suis un peu déçu, parce que je suis encore ici, dans la rue, et j'essaie de faire encore plus d'efforts pour trouver un endroit où vivre, un travail et tout ça , affirme-t-il. 

Il explique que sa compagne est enceinte et qu'elle a une des rares places dans l'un des refuges de la ville, tandis qu'il dort derrière le bâtiment de l'Armée du Salut. Le couple cherche désespérément un logement. 

Elle a un endroit où dormir, mais je suis toujours là et nous voulons juste trouver un endroit ensemble et commencer à nous installer.

Pour l'instant, l'état d'urgence reste en vigueur et tout le monde attend de voir quelle sera la solution à Belleville.

En mai 2023, la Ville a acheté une salle de banquet abandonnée en périphérie, dans le but de la transformer en refuge. Il devait ouvrir à la fin de 2024 ou au début de 2025 et offrir des services 24 heures sur 24, des lits temporaires, un service d’aide au logement, du soutien psychologique et des soins de santé. 

Mais des problèmes structurels ont entraîné des retards et fait gonfler le coût du bâtiment et des rénovations : le coût du projet est passé de 3 à 8,5 millions de dollars. La Ville déboursera 5 millions de dollars et Santé Canada, 3,5 millions.

L'objectif est désormais d'ouvrir avant la fin de l'année. En attendant, la province a alloué 6,3 millions de dollars par an pendant trois ans pour financer les coûts d’exploitation, ce qui comprend de l’argent pour aider les clients à trouver un logement dans la région.

Le nombre de sans-abri en hausse

Il n'y a actuellement qu'un seul centre temporaire qui offre des services à Belleville. Le Bridge Hub est géré par l'Association canadienne pour la santé mentale et n’est ouvert que durant le jour.

Les personnes qui vivent dans la rue disent que ce n'est pas suffisant. En l'absence de ressources permanentes, le nombre de sans-abri est passé d'un peu moins de 200 au printemps dernier à environ 300 cette année. 

Le maire de Belleville, Neil Ellis, reconnaît l'ampleur du problème.

C'est le pire problème social auquel nous ferons face de notre vivant et il ne va pas s'améliorer, et c'est ce qui m'effraie.

Des résidents, qui disent avoir ressenti directement l'impact des problèmes d'itinérance et de toxicomanie, ont peur que l’ouverture du refuge soit encore retardée et que le problème s’aggrave.

Ils disent que ce n'est pas notre problème; c’est celui du gouvernement, déplore Laura Corbay, une résidente de Belleville. Puis ils diront que c'est le problème de la police. Puis la police dira que c'est le problème de la Ville.

La difficulté à trouver – et garder – un logement

Sara Lougheed, qui est sans-abri, a une dépendance au fentanyl. Elle a eu un logement l'année dernière, mais l'a perdu après avoir invité des amis.

Vous voulez toujours aider vos amis, les faire entrer et leur permettre de prendre une douche et d'autres choses de ce genre. Mais des gens se mettent en colère.

Elle déplore le manque de soutien pour les personnes qui passent de la rue à un logement.

L'agent Aaron Crawford, de la police de Belleville, a vu ce genre de situation se produire à plusieurs reprises. Quelqu'un réussit finalement à trouver un logement, invite un ami de la rue à venir y vivre et bientôt la maison est envahie par des trafiquants de drogue armés. 

S’ils se présentent avec des armes à feu à deux ou trois heures du matin, c'est sûr qu’un avis d'éviction va suivre. Personne ne veut d'une telle situation à côté de chez lui.

Lorsque vous introduisez ce genre de chose, vous allez recevoir des plaintes, et ces personnes finissent par perdre leur logement , raconte-t-il.

Selon M. Crawford, les systèmes de justice, de libération sous caution et de santé doivent être réformés en profondeur pour que les choses s’améliorent.

« Vous pouvez envoyer des travailleurs de la santé mentale dans la rue, dit-il, vous pouvez ajouter des policiers pour essayer de résoudre ces problèmes. Mais en fin de compte, on ne fait que mettre des pansements sur des trous de balle. »

D'après les informations d'Omar Dabaghi-Pacheco, de CBC

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