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La pétition de Daniel Lepage, qui souhaite uniformiser les mesures prises par les hôpitaux lors de la prise en charge de patients suicidaires, a été rejetée par le gouvernement. La CAQ a refusé à ce que la Commission de la Santé et des Services sociaux l’étudie, indique le père de famille.
La fille de Daniel Lepage s’est enlevé la vie alors qu’elle était hospitalisée dans une unité de psychiatrie pour des idées suicidaires.
Son père, qui la croyait pourtant en sécurité, a appris qu’elle avait mis fin à ses jours avec du matériel qui lui avait été remis lors de son admission.
Daniel Lepage a donc lancé cette pétition, dans l’espoir que le gouvernement se penche sur la question de l’uniformisation des procédures de tous les hôpitaux pour assurer la sécurité des patients et éviter, le plus possible, que les personnes avec des idées suicidaires s’enlèvent la vie lors de leur séjour.
La pétition avait récolté environ 2400 signatures quand elle a été déposée à l’Assemblée nationale.
Dans son refus, le gouvernement invoque le fait qu’il y a un mandat général, déjà, de Santé Québec, pour évaluer les disparités régionales, rapporte M. Lepage, en entrevue au Téléjournal Mauricie.

Daniel Lepage veut mener le combat pour que d'autres familles n'aient pas à vivre la même chose. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Jean-François Fortier
Le père endeuillé ne sait toutefois pas si, dans ce mandat, l'uniformisation des mesures de base pour la prévention du suicide chez les patients en crise suicidaire sera abordée.
Encore, actuellement, il y a des dangers de disparités. Il y a peut-être encore, au moment où l’on se parle, des hôpitaux qui vont accueillir une personne avec des idéations suicidaires, dans une unité de psychiatrie, en lui remettant le matériel qui a été distribué à ma fille, et ça, c’est inacceptable.
Daniel Lepage veut à tout prix éviter que d’autres familles vivent ce que lui il a vécu.

Daniel Lepage et sa fille, Audrey-Ann Lepage.
Photo : Photo fournie par Daniel Lepage
Sa démarche est épaulée par l’Association québécoise de prévention du suicide et le Regroupement des centres de prévention du suicide du Québec.
L’objet de la pétition est soutenu par des organismes majeurs en prévention du suicide au Québec, souligne M. Lepage, déçu que le gouvernement n’étudiera pas la question, à savoir s’il y aurait lieu d’uniformiser les mesures de base pour la sécurité des patients dans les unités de psychiatrie.
Je ne laisserai pas tomber, assure Daniel Lepage, qui va continuer ses démarches afin de faire valoir la légitimité et le besoin d’étudier l’objet de sa pétition.
D'après une entrevue réalisée au Téléjournal Mauricie