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Sommet de l’océan: Macron assure que le traité pour la haute mer est «gagné»

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Le cap de 60 pays ayant ratifié l’accord pour protéger la biodiversité dans les eaux internationales devrait être franchi avant la fin de l’année.

Quand Emmanuel Macron a annoncé à la tribune de la Conférence des Nations unies sur l’océan (Unoc), lundi matin, à Nice, que « le traité sur la haute mer (était) gagné », Olivier Poivre d’Arvor, ambassadeur pour les enjeux maritimes et envoyé spécial du président pour ce sommet sur l’océan, a été le premier à l’applaudir et le dernier à interrompre ses applaudissements. Il saluait à la fois l’engagement du chef de l’État et le travail colossal accompli par ses équipes et le corps diplomatique français. Ce traité, approuvé en juin 2023 aux Nations unies, vise à réglementer la haute mer, qui représente près de la moitié de la surface de la Terre et 64 % des océans. Il s’agit de partager équitablement les ressources marines qui pourraient être exploitées en biologie, en pharmacie ou pour d’autres applications et de créer des aires marines protégées dans ces eaux internationales qui n’appartiennent à personne.

Mais pour entrer en vigueur, il doit être ratifié par plus de 60 pays. Or, même si 116 pays l’ont signé, 32 seulement l’avaient approuvé dans leur loi nationale avant le début du sommet. Mais Emmanuel Macron a annoncé que le cap des 50 pays était franchi et qu’il avait obtenu l’engagement ferme de 15 autres, qui le feraient d’ici à la fin de l’année. Le président Lula a annoncé que le Brésil allait le ratifier. De ce fait, le traité peut donc bien être considéré comme « gagné ». Selon nos informations, 17 pays devaient déposer « leurs éléments de ratification », c’est-à-dire la preuve de l’approbation, ce lundi soir, ce qui porterait à 49 le nombre effectif de pays qui l’ont totalement approuvé. Et deux ou trois autres devraient suivre dans la semaine. De nombreux experts et ONG ont salué cette victoire promise. Mais le match pour préserver l’océan est loin d’être gagné…

À lire aussi Au sommet mondial sur l’océan, la difficile mise en œuvre du traité sur la protection de la haute mer

Le chef de l’État a par ailleurs fait plusieurs annonces en faveur des sciences de l’océan, un environnement qui reste largement méconnu. Ainsi du renforcement de Mercator Ocean International. Cette coalition d’institutions océanographiques modélise ce qui se passe dans l’océan pour créer un « jumeau numérique », copie virtuelle de l’océan qui aidera à simuler, par exemple, la diffusion d’une pollution marine ou d’une vague de chaleur.

Plusieurs annonces en faveur de l’océan

Emmanuel Macron a également salué la création d’Ipos, acronyme anglais signifiant « plateforme internationale pour la durabilité de l’océan ». Ce sera une sorte de cabinet de conseil, financé ou soutenu par l’Europe, la France, la Chine, le Canada, le Chili, le Costa Rica et une cinquantaine d’institutions scientifiques pour aider des pays à prendre des décisions vis-à-vis des problèmes posés par l’océan, notamment comment se prémunir de la montée des eaux en fonction du type de littoral.

Par ailleurs, il a salué la naissance de Starfish, un baromètre de la santé de l’océan conçu par Marina Lévy, directrice de recherche au CNRS. « Il sera mis à jour chaque année et diffusé le 8 juin, le jour mondial de l’océan », promet la scientifique.

Une alliance entre les agences spatiales évaluera la biodiversité marine et apportera des données ouvertes sur l’océan

Philippe Baptiste, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

Des initiatives dans le secteur spatial ont en outre été annoncées. Il y aura notamment Space4Ocean, « une alliance entre les agences spatiales pour évaluer la biodiversité marine et apporter des données ouvertes sur l’océan », précise au Figaro Philippe Baptiste, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et ancien patron du Cnes, l’agence spatiale française. Ce projet est ouvert à toutes les agences spatiales.

Mais face aux désengagements de la Nasa, l’Agence spatiale américaine, et de la Noaa, l’Agence pour l’océan et l’atmosphère (dont 600 scientifiques ont été interdits de venir à Nice), « nous allons lancer la mission Corsaire : la plateforme sera conçue par le Cnes et les instruments seront fournis par les autres agences ». Auparavant, c’était la Nasa qui proposait la plateforme (c’est-à-dire le satellite), les autres fournissant les appareils de mesure. Mais face aux changements rapides de l’océan, « il est impossible d’attendre quatre ans » et une nouvelle gouvernance américaine, explique le ministre.

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