La Ville du Grand Sudbury a célébré, mardi, la Semaine de services paramédicaux en accueillant officiellement 25 nouveaux ambulanciers de soins primaires, un nombre qui n’a jamais été atteint au cours des 25 dernières années.

En collaboration avec leurs nouveaux collègues, les recrues vont essayer de faire face à un nombre d’appels de patients qui ne cesse d’augmenter dans la ville du nickel.

Les nouveaux ambulanciers reçoivent des épaulettes.

Photo : Radio-Canada / Venant Nshimyumurwa

Les nouveaux ambulanciers de soins primaires viennent de faire deux semaines d’orientation qui les préparent à fournir des services pré hospitaliers d’urgence à la communauté. Avant cela, ils ont suivi une formation de deux ans au collège.

J’aime ce travail parce qu’il m’oblige à rester en forme tout au long de ma carrière et que je peux aider les autres dans leur état le plus vulnérable, déclare Abbie Hétu, 20 ans.

Je l'adore vraiment. J'en ai eu un petit aperçu lors de mon préceptorat et c'était génial.

La recrue Abbie Hétu déclare qu’elle adore son nouveau métier.

Photo : Radio-Canada / Venant Nshimyumurwa

Son collègue Mathieu Bergeron affirme aussi que le travail des ambulanciers l'intéresse depuis son jeune âge.

J’ai décidé de retourner à l’école faire le programme [de services paramédicaux] afin que je puisse exercer la profession, confie-t-il.

Mathieu Bergeron quitte la logistique dans les services paramédicaux et devient ambulancier de soins primaires après avoir suivi une formation.

Photo : Radio-Canada / Venant Nshimyumurwa

Il est content de pouvoir servir tout le monde.

C’est un privilège que quelqu’un ouvre la porte et nous laisse l'aider. C’est chaleureux que je sois capable de servir dans ma langue maternelle, le français, partage M. Bergeron.

La demande reste élevée

Le maire du Grand Sudbury, Paul Lefebvre, se félicite que sa ville ait pu recruter un nombre d’ambulanciers aussi élevé cette année

Cela va permettre de donner plus de soins paramédicaux aux membres de notre communauté, dit-il.

Le maire du Grand Sudbury, Paul Lefebvre, indique que le nombre de personnes qui appelle les services paramédicaux ne cesse d’augmenter.

Photo : Radio-Canada / Venant Nshimyumurwa

Le maire mentionne néanmoins que le nombre d’appels ne cesse d’augmenter, les besoins sont criants. On a des gens qui partent à la retraite aussi.

Pour inciter d’autres gens à venir travailler dans ce domaine, Paul Lefebvre estime qu’il faut assurer un lieu de travail sain et sécuritaire.

On travaille dessus. Pour que les gens viennent postuler pour les postes disponibles et qu’ils restent ici, promet-il.

La paramédecine communautaire

Face au rythme du volume d’appels toujours grandissant, la Ville a mis en place le programme de paramédecine communautaire.

Les ambulanciers reçoivent des formations spécialisées afin qu’ils puissent prodiguer des soins de qualité à domicile, ce qui permet de réduire les visites aux urgences ainsi que les hospitalisations non nécessaires.

Mardi, la Ville du Grand Sudbury a officiellement accueilli 25 nouveaux ambulanciers de soins primaires.

Photo : Radio-Canada / Venant Nshimyumurwa

Nous avons plus de 1300 patients inscrits dans ce programme et nous les aidons à rester chez eux, souligne Joseph Nicholls, chef des services d’incendie et paramédicaux de la Ville du Grand Sudbury et directeur général du Service de sécurité communautaire de la Ville.

Nous recevons entre 33 000 et 35 000 appels par jour. Sans ce programme, le nombre serait beaucoup plus élevé.

M. Nicholls indique que le grand défi pour le travail des ambulanciers de soins primaires est la situation des patients confrontés à la crise des opioïdes.