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La ville de Sept-Îles deviendra samedi le théâtre d’un colossal exercice militaire organisé par les Forces armées canadiennes, en collaboration avec la Marine française.
Un porte-hélicoptère, une trentaine de blindés et quelque 300 militaires canadiens et français sont attendus pour l’opération Lion Mistral.
Celle-ci débutera avec un débarquement qui surviendra entre 4 à 8 heures du matin, à la plage de Uashat. Les troupes se déplaceront ensuite au garage municipal de Sept-Îles et à l’aérodrome, situé à 10 kilomètres au nord de la localité.
Dans ces lieux seront organisées des simulations d’attaques. Des munitions à blancs seront utilisées, sans danger pour la population.
Le capitaine Jean-Daniel Boily du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment, explique les manœuvres au micro de Bonjour la Côte.
Il va y avoir des troupes qui seront déployées de manière aérienne et terrestre, dans le cadre de Lion Mistral. Elles vont transiter jusqu'à Sept-Îles pour conduire un débarquement amphibie.
Les militaires vont quitter le porte-hélicoptère et débarquer à bord d’engins sur la plage de la communauté de Uashat.

Le navire de guerre de la Marine Française, Le Mistral, sera utilisé comme base du débarquement qui se déploiera à la plage de Uashat, samedi.
Photo : Gracieuseté / Patrick Blanchard, caméra de combat des Forces canadiennes
L’opération terrestre sera ensuite lancée. Elle se déroulera jusqu’à 14 heures.
Après le débarquement sur les plages, il va y avoir une transition dans les rues de Sept-Îles. On va garder ça non tactique. Il n’y aura pas de combats, de coups de feu dans la ville en tant que tel. C’est vraiment une transition pour mener des opérations offensives, des attaques plus au nord.
Au terme de l'opération, la population pourra rencontrer les militaires et observer les engins déployés sur la plage de la communauté innue de Uashat entre 15 et 18 heures.
Pourquoi Sept-Îles ?
Plusieurs municipalités le long du Saint-Laurent ont fait l’objet de reconnaissances des Forces armées canadiennes pour la préparation de cet exercice militaire, au printemps.
C’est la ville de Sept-Îles qui a été retenue en raison des composantes maritimes liées aux marées et aux courants. La configuration des plages du secteur était aussi favorable à l'exercice militaire.

Plusieurs militaires vont débarquer à la plage de la communauté innue de Uashat, lors de la simulation de l'exercice militaire des Forces armées canadiennes et de la Marine française. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Félix Lebel
Sept-Îles a été identifiée comme le site le plus sécuritaire pour mener ce type d’opération-là , déclare le capitaine Jean-Daniel Boily.
Un partenariat entre alliés important
La raison d’être de ce type d’entraînement est de renforcer la collaboration entre la France et le Canada et de travailler au développement des compétences militaires, selon les Forces armées canadiennes.
La France est un membre de l’OTAN, le Canada est un membre de l’OTAN, alors travailler ensemble, ça fait partie de ce qui est nécessaire pour avoir une collaboration et un traité fort , explique le capitaine Boily.
Sur le terrain, les forces armées pourront aussi affiner leur expertise et maintenir leurs compétences. Opérer avec la force marine, aérienne et terrestre simultanément, ça représente beaucoup d’acteurs et de défis.
Un entraînement de cette envergure à l’extérieur de la base militaire de Valcartier, c’est exceptionnel , conclut le porte-parole.
Avec les informations tirées de l'entrevue de Paul Fontaine