Davantage de pensées suicidaires chez les adultes, surtout les jeunes, plus de difficultés émotionnelles chez les enfants et adolescents: une nouvelle étude documente mercredi la dégradation de la santé mentale post-Covid, insistant sur le poids des discriminations ou des réseaux sociaux.
Cet "état des lieux" s'appuie sur les derniers enseignements d'une enquête, EpiCov, menée en quatre épisodes pour suivre l’évolution de l’épidémie de Covid-19 et ses répercussions sur les conditions de vie et la santé.
Environ 64.000 personnes d'au moins 15 ans représentatives de la population vivant en France (hors Guyane, Mayotte et résidents en Ehpad ou prisons) ont été interrogées entre le printemps 2020 et l'automne 2022 pour cette enquête, élaborée par le service statistique des ministères sociaux (Drees) et l’Inserm, avec Santé publique France et l’Insee.