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Santé mentale et toxicomanie : de jeunes Noirs sont plus nombreux à demander de l’aide

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Le programme AMANI, qui offre un soutien en santé mentale et en toxicomanie aux jeunes Noirs de Windsor, en Ontario, enregistre une hausse des demandes d’aide, selon les intervenants du secteur. Il s’adresse aux jeunes de 12 à 29 ans issus des communautés d’origine africaine et caribéenne.

Le programme s’appuie sur la culture. Il est animé par des prestataires ayant vécu des expériences similaires, explique Nadine Manroe-Wakerell, directrice de la pratique clinique qui supervise le programme AMANI de Windsor.

Le programme AMANI permet aux jeunes Noirs et à leurs familles de faire confiance à la personne qui s’occupe d’eux.

Lorsque le programme a été lancé à Windsor il y a trois ans, il comptait environ 70 clients, indique Mme Manroe-Wakerell. L’an dernier, ce nombre a dépassé les 260, précise-t-elle.

Certains jeunes qui demandent de l’aide sont même sur des listes d’attente, confie-t-elle. Selon Mme Manroe-Wakerell, le délai varie en fonction de la gravité des besoins.

De son côté, l’assistante sociale en chef d’AMANI, Giselle Vinsky, explique que les jeunes qui demandent de l’aide sont souvent aux prises avec des conflits familiaux, de l’anxiété et de la dépression.

Nous avons des parents immigrés qui élèvent des enfants dans le système canadien, indique Mme Vinsky.

Le programme sensibilise également les parents aux questions de santé mentale.

Une bénéficiaire témoigne

Selon Juchelle West, le fait de parler de ses problèmes à quelqu’un qui vient d’un milieu semblable au sien lui permet d’être plus ouverte.

Juchelle West avec une casquette sourit à la caméra

Juchelle West est âgée de 19 ans. Elle est née en Jamaïque et a grandi aux États-Unis. Elle utilise les services d’AMANI depuis 2023.

Photo : Radio-Canada / Jennifer La Grassa/CBC

Juchelle West souffre de problèmes de santé mentale depuis des années. Elle a reçu un diagnostic de dépression et de trouble de la personnalité limité.

Si la personne peut s’identifier à moi d’une certaine manière et que j’ai l’impression de m’ouvrir à elle, la séance sera meilleure pour moi, dit-elle.

Ils sont beaucoup plus disposés à s’ouvrir, à partager et à communiquer ce qu’ils ressentent, précise l’assistante sociale en chef d’AMANI, Giselle Vinsky.

Une stratégie payante

Adapter le programme aux réalités des jeunes racialisés, notamment en s’assurant que les intervenants ont des origines culturelles similaires, joue un rôle clé dans son succès, explique Mme Monroe-Wakerell.

Selon elle, les personnes issues de groupes minoritaires changent souvent leur comportement en présence de membres d’autres communautés, ce qui peut empêcher les jeunes Noirs de s’ouvrir pleinement aux professionnels de la santé mentale.

Pour beaucoup de jeunes Noirs, le racisme, les préjugés et des situations malheureuses ont eu un impact négatif sur leur capacité à accéder aux soins [ou] à avoir le sentiment que les soins sont efficaces, fait remarquer Mme Monroe-Wakerell.

Selon un rapport publié le mois dernier par Statistique Canada, les femmes racialisées ont du mal à obtenir du soutien en santé mentale.

Le rapport ajoute que cela pourrait être dû au fait qu’il n’y a pas beaucoup de prestataires de soins de santé formés aux soins de santé culturellement appropriés.

Le programme était anciennement connu sous le nom de Substance Abuse Program for African Canadian and Caribbean Youth (SAPACCY).

Il est financé par le gouvernement canadien et est offert dans huit régions de l’Ontario.

Avec les informations de Jennifer La Grassa de CBC

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