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S'il est élu, le candidat à la mairie de Québec Sam Hamad abolirait la hausse de 60 $ à la taxe sur l'immatriculation ajoutée par l'administration du maire Bruno Marchand.
La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) prélève 30 $ aux automobilistes chaque année. Le maire Marchand a haussé cette taxe de 60 $ l'automne dernier pour mieux financer le transport en commun.
En point de presse jeudi derrière un lutrin portant l'inscription « G (sic) mon 60 $ », Sam Hamad a proposé d'indexer la taxe 30$ de la SAAQ en fonction de l'indice des prix à la consommation (IPC) et d'abolir la hausse du maire Marchand.

Le candidat Sam Hamad s'oppose à taxe sur l'immatriculation instaurée par l'administration Marchand
Photo : Radio-Canada / Olivier Lemieux
J'annule le 60 $, il reste 30 $. Le 30 $, on l'indexe. On commence là parce qu'on a des devoirs à faire [pour] la gestion des finances publiques avec rigueur . Le 30 $ doit être indexé. Ça, c'est gestion responsable. [...] C'est normal, croit Sam Hamad.
La décision du maire Marchand est plus idéologique que rigoureuse, selon lui. La gestion doit être faite avec rigueur. Avant de demander [aux citoyens] de faire un effort supplémentaire, on devrait, nous autres, gestionnaires de fonds public, faire l'effet à tous les niveaux et surtout la démontrer.
En septembre, Bruno Marchand soutenait que l'augmentation s’imposait en raison de l’augmentation importante de la congestion et du sous-financement du transport collectif par le gouvernement caquiste.
Je suis pour le transport collectif, pour un réseau de transport efficace pour une mobilité active et une ville plus durable. Mais on doit bâtir l'avenir sans opposer les modes de transports sans juger nos citoyens pour les choix qu'ils vont et surtout: il faut avoir de la rigueur dans la gestion des finances publiques, sans toujours envoyer la facture aux citoyens.
Plus de bureaucratie, moins de services, croit Hamad
Le candidat affirme qu'il pourrait aller chercher le manque à gagner tiré de cette taxe, soit environ 18,4 M $, en optimisant les dépenses du RTC et de la Ville de Québec.
Rappelons que la Ville a dégagé des surplus de 98,3 M $ dans sa reddition de compte pour l'année 2025. On ne peut pas se vanter d’avoir un surplus de près de 100 millions de dollars, tout en demandant plus d’argent aux propriétaires de 300 000 véhicules à Québec. Ils méritent un peu de répit , a affirmé M. Hamad.
Selon Sam Hamad, cette hausse permet de financer une société de transport qu'il juge peu efficace.
Le candidat rappelle que le RTC s'est classé 9e sur 10 quant à l'efficacité de son service selon un rapport commandé par le gouvernement du Québec.
On augmente l'administration, on baisse les chauffeurs d'autobus, c'est les chauffeurs qui amènent le monde. Plus de bureaucratie, moins de services et moins de rigueur, ils ont perdu le contrôle sur les dépenses, croit Sam Hamad.
Hamad défend son bilan
L'ancien député de l'Assemblée nationale a dû justifier les importantes hausses de taxes qu'il a défendu à l'époque où il était ministre libéral.
Alors qu'il était vice-président au Conseil du Trésor, le gouvernement Charest a haussé de 2 points de pourcentage la TVQ entre 2010 et 2012, une augmentation importante à l'époque. À titre d'exemple, la TVQ n'avait grimpé que d'un seul point de pourcentage dans les 15 années précédentes.
En 2016-2015, on a dégagé des surplus et on a fini le mandat de gouvernement libéral avec 7G $ de surplus, s'est défendu Sam Hamad. La gestion doit être faite avec rigueur. Avant de demander, faire un effort supplémentaire, on devrait, nous autres gestionnaires de fonds publics, faire l'effort à tous les niveaux et surtout, la démontrer, ajoute l'ancien ministre.

Le député Sam Hamad, lorsqu'il a quitté son poste de président du Conseil du Trésor. (Photo d'archives)
Photo : La Presse canadienne / Jacques Boissinot
Questionné à savoir pourquoi son gouvernement n'avait pas augmenté lui-même la taxe sur l'immatriculation en fonction de l'IPC, Sam Hamad, visiblement irrité, affirme que ce n'était pas d'actualité à l'époque.Personne n’en parlait. La demande n'était pas là. Dans le temps on répondait aux demandes. Ne revenez pas avec ça. Avez-vous d'autres choses à dire que, aujourd'hui, on veut défendre les citoyens de Québec qui paient 60 $ pour payer des dettes ? On veut gérer les finances publiques des gens ici, tranche Sam Hamad.