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La fête de Sainte-Anne, qui se célèbre chaque année le 26 juillet, et la neuvaine qui la précède sont toujours des moments très importants de la saison touristique à Sainte-Anne-de-Beaupré. Du point de vue des affaires, une bonne neuvaine est souvent synonyme d’une bonne année financière pour les commerçants de la ville qui dépend toujours largement du tourisme religieux.
Et cette année, l’achalandage est une fois de plus au rendez-vous, confirme Claude Ménard, copropriétaire du restaurant Le Montagnais, en opération depuis plus de 30 ans. Cette année, je vous dirais que c’est à peu près comme les autres années : c’est très bon.

Claude Ménard, copropriétaire du restaurant Le Montagnais.
Photo : Radio-Canada / Jérémie Camirand
Avec la semaine qui suit la fête de Sainte-Anne, ordinairement, c’est pas mal les deux meilleures semaines de l’année, ajoute-t-il, notant beaucoup de touristes [...] beaucoup d’anglophones. Cette année, même, je vous dirais qu’on en a plus que d’habitude.
Si la neuvaine représente une pointe – des gros rush – plus que bienvenue dans l’achalandage de l’établissement, M. Ménard observe néanmoins que le mois d’août s’accompagne généralement d’une clientèle constante, plus étirée sur le reste de l’été. C’est ça qui est bien.
Si les affaires poursuivent sur la lancée des mois de juin et de juillet pour Le Montagnais, M. Ménard s’attend à un mois d’août fidèle à ses attentes.
Plus de navette fluviale reliant Québec à Sainte-Anne-de-Beaupré
Questionné sur l’absence en 2025 de navette fluviale reliant Québec à Sainte-Anne-de-Beaupré, dont le quai se trouve non loin de la basilique, Claude Ménard admet que Le Montagnais, situé à un peu plus d’un kilomètre de là, est un peu loin pour en ressentir les effets.
C’est sûr que pour les restaurants les plus proches, là-bas, comme Saint-Hubert, Marie Beaupré, eux autres sont vraiment proches, dit-il. Tu débarques [de la navette fluviale], tu t’en vas à la basilique, après ça tu t’en vas là. Je pense qu’eux autres ramassaient plus la manne que nous autres.
En 2024, près de 33 800 personnes ont emprunté la navette fluviale. En 2023 et en 2022, la navette avait accueilli respectivement 19 000 et 25 000 passagers.
Le maire de Sainte-Anne-de-Beaupré, Jacques Bouchard, avait aussi fait valoir en mai dernier que les quelque 33 800 passagers de la navette fluviale en 2024 ont généré des retombées économiques de l’ordre de 2,3 M$.

L'AML Suroît peut accueillir à bord 121 passagers.
Photo : Radio-Canada
C’est sûr que quand ça amène du monde dans la région, c’est bien, tranche M. Ménard.
Pour le restaurant Le Marie Beaupré, les conséquences de cette absence de navette n’est pas aussi drastique que je pensais, lance Jean Letellier, propriétaire de l’établissement.
À la mi-mai, il craignait que la non-reconduction par le gouvernement Legault de la somme de 1,4 million de dollars nécessaire au fonctionnement de la navette fasse très très mal aux commerçants des alentours.

Créé en 2022, le projet pilote avait initialement nécessité un investissement de plus de 10 millions de dollars avec la réfection d’un quai pour accueillir le bateau notamment.
Photo : Radio-Canada / Jérémie Camirand
Situé à quelque 700 mètres du quai où accostait la navette fluviale, le restaurant constatait des périodes d’achalandage autour de 13 h 30, 14 h 00, qui étaient beaucoup plus fortes en raison de l’arrivée de la navette.
Reste que c’est quand même pas catastrophique, souffle M. Letellier. Je pense que c’est compensé aussi par les Québécois qui voyagent chez nous.
Selon lui, la neuvaine demeure néanmoins une bonne période pour le restaurant qui a pignon sur rue depuis plus de 40 ans.

Jean Letellier, propriétaire du restaurant Le Marie Beaupré.
Photo : Radio-Canada / Jérémie Camirand
Pour Le Marie Beaupré, une bonne journée est une journée où on sert entre 1000 et 1500 clients.
Depuis peut-être trois ans, l’achalandage qui est attribuable à la neuvaine est surtout concentré sur les deux ou trois jours entourant la fête de Sainte-Anne, le début de la période ayant ralenti, si on compare à il y a 10, 15 ou 20 ans, dit-il.
Un train de banlieue?
Ce n’est pas encore un projet, c’est une idée, lance d’entrée de jeu David Blair, président de Chemin de fer Charlevoix – une compagnie privée sous l’égide de Groupe Le Massif –, lorsque questionné samedi par Radio-Canada au sujet d’un potentiel train de banlieue qui pourrait un jour relier Québec à Sainte-Anne-de-Beaupré.
Le Chemin de fer Charlevoix est un chemin de fer qui part du secteur d’Estimauville et qui se rend à Clermont, donc à peu près 150 kilomètres de voies qui longent le fleuve, précise M. Blair.
On cherche vraiment à développer et utiliser plus cet actif ferroviaire extraordinaire qui est déjà en place, dit-il.
Il rappelle que, chaque jour, un train touristique transporte des gens entre la chute Montmorency et Baie-Saint-Paul et La Malbaie, une opération qui va actuellement très bien.
Avec l’arrivée du tramway, et une vision un peu globale du transport collectif dans la région de Québec, poursuit M. Blair, l’opportunité de faire un train de banlieue entre Sainte-Anne-de-Beaupré – et la Côte-de-Beaupré – et Québec, c’est une idée qui va enlever des voitures de la route.
Avec les informations de Jérémie Camirand