Language

         

 Publicité par Adpathway

Saguenay demande à Ottawa d’autoriser la pêche scientifique au bar rayé

1 month_ago 14

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

La Ville de Saguenay exige que le gouvernement fédéral agisse face à la présence du bar rayé dans le Saguenay. Cette dernière joint sa voix à l’organisme Contact Nature et aux pêcheurs qui réclament une autorisation de pêche scientifique.

La mairesse de Saguenay, Julie Dufour, le directeur de Contact Nature, Marc-André Galbrand et le conseiller municipal Martin Harvey ont tenu une conférence de presse sur la question à La Baie, mercredi.

Ces derniers demandent au gouvernement fédéral d'octroyer un permis de pêche scientifique afin de récolter des données sur la santé de l’espèce, ses comportements migratoires et les effets de sa présence dans la rivière Saguenay.

Ce n’est pas la première fois que la Ville de Saguenay prend position face à la présence de l’espèce dans la région.

Il y a déjà une résolution, déjà des lettres qui avaient été envoyées au gouvernement fédéral, je me suis entretenue avec le député du secteur, M. Richard Martel, rappelle Julie Dufour.

La mairesse espère obtenir rapidement une réponse de la part des ministères concernés.

On s'entend que le statu quo est impossible. Ça nous prend de la science pour être capable de prendre les meilleures décisions possibles.

Marc-André Galbrand, Rémi Aubin, Julie Dufour et Martin Harvey.

Des élus et des experts estiment que la présence du bar rayé dans le Saguenay a des impacts sur l'économie régionale et l'écosystème.

Photo : Radio-Canada / Raphaëlle Laverdière

Contact Nature veut une autorisation dès cet été

Pour sa part, le directeur de Contact Nature, Marc-André Galbrand, souhaite que d’ici la fin du mois, des discussions soient entamées avec le gouvernement et qu'un permis de pêche scientifique soit octroyé.

Mercredi, l’organisme et ses partenaires ont envoyé une lettre au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs ainsi qu’à Pêches et Océans Canada afin que la capture de 250 à 500 bars rayés dès cette année soit autorisée.

Depuis quelques années, Contact Nature tire la sonnette d’alarme quant à sa présence dans le Saguenay et, plus récemment, à l’embouchure de la rivière à Mars.

Selon plusieurs pêcheurs et experts, le bar rayé, une espèce historiquement absente au Saguenay, met en péril plusieurs poissons, dont le saumon, l’éperlan et la truite de mer. Une pêche scientifique permettrait de prouver ces observations.

Possiblement qu’il y a un impact majeur et peut-être même des impacts qui seront irréversibles en ce moment. Tout ce que le ministère nous dit c'est "On ne le sait pas", rapporte M. Galbrand.

Un homme sourit à la caméra, debout devant un paysage côtier.

Le directeur de Contact Nature, Marc-André Galbrand, souhaite une réponse rapide de la part d'Ottawa.

Photo : Radio-Canada / Catherine Fillion

Pourtant, la région possède toute l’expertise nécessaire pour recueillir ces données, selon lui. Il souhaite d’ailleurs mettre à profit l’expertise de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), comme dans le cas de la pêche scientifique du flétan de l’Atlantique.

[Si] on était capables de prélever les otolithes, on serait capables de savoir où ils sont nés, c'est quoi leur taux de croissance, c'est quoi leur comportement migratoire, détaille M. Galbrand. C’est une expertise régionale qu’on a.

Un statut en révision

Dans un courriel, un porte-parole du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), Daniel Labonté, soutient que les connaissances scientifiques actuelles suggèrent que le bar rayé n’est pas une menace significative pour le saumon atlantique.

Le déclin du saumon atlantique dans la rivière à Mars en 2023 et 2024 est similaire à ce qui est observé dans l’ensemble de son aire de répartition, y compris dans les rivières où le bar rayé est absent, écrit-il.

Le porte-parole affirme que ce déclin semble être lié à des changements de la température de l'eau et de la quantité de nourriture disponible dans le golfe du Saint-Laurent, qui se trouve sur le tracé migratoire des jeunes saumons.

Le MELCCFP demeure toutefois vigilant au regard des interactions entre le bar rayé et les jeunes stades de vie du saumon atlantique au Québec, nuance-t-il.

M. Labonté rappelle que les bars rayés du fleuve Saint‑Laurent sont protégés en vertu de la Loi sur les espèces en péril du Canada, mais que le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a amorcé une révision de ce statut en 2020.

Un rapport du COSEPAC était par ailleurs attendu au printemps 2025, mais n'a toujours pas été publié.

Au moment de publier ces lignes, Pêches et Océans Canada n’avait pas répondu à nos demandes de commentaires.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway