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Lundi matin, le juge Serge Francoeur n'a pas souhaité trancher sur le dossier de la demande d’injonction interlocutoire lancée par le Camp de pêche de la rivière Moisie et visant les Innus de Uashat mak Mani-utenam. La cause a été reportée au 11 août.
Le chef Jonathan Shetush, présent lors de la séance au palais de justice de Sept-Îles, se dit satisfait de l'avancée du dossier.
De son côté, l'avocat représentant le Camp de pêche de la rivière Moisie, Me William Assels, a demandé à ce que la position de ses clients soit entendue rapidement.
Le juge Serge Francoeur a encouragé les deux parties à considérer une injonction permanente plutôt qu’interlocutoire, afin de régler définitivement le dossier. Le magistrat a souligné l’importance de cet enjeu, et a demandé une étude approfondie du fond du litige.
L'injonction refusée à la Cour supérieure
Ces démarches judiciaires ont été entamées par le Camp de pêche de la rivière Moisie après, entre autres, les manifestations survenues le 14 juin, où des dizaines d’Innus de Uashat mak Mani-utenam s'étaient mobilisés pour revendiquer leurs droits ancestraux dans ce secteur de la rivière Moisie appartenant au club privé.
Depuis, les propriétaires du club privé veulent empêcher l’ensemble des Innus de la communauté de pêcher ou d'accéder au terrain du camp de pêche.
La demande d’injonction, déposée le 27 juin, nomme spécifiquement le conseil de bande de Uashat mak Mani-utenam, ainsi que le chef de la communauté, Jonathan Shetush.
Le juge Bernard Godbout avait rejeté cette demande à la Cour supérieure le 2 juillet. Dans le jugement rendu, le magistrat indiquait que rien ne démontre l'urgence d'agir. Le dossier a ensuite été transféré à la Chambre civile du palais de justice de Sept-Îles, où s’est tenue l’audience de lundi.
Avec les informations d'Alban Normandin et de Nicolas Bougeard