La coopérative alimentaire de Rivière-Saint-Jean–Magpie pourrait fermer dans les prochains mois en raison de difficultés financières. Cette possibilité a été évoquée par son conseil d'administration, lundi, lors assemblée générale extraordinaire.

La jeune coopérative, ouverte depuis le 22 avril, fait face à un faible achalandage qui ne permet pas de couvrir les dépassements de coûts dus à l’installation et à l’ouverture.

Une trentaine de membres étaient présents sur place lors de la rencontre, qui se tenait également en ligne. Elle a été l’occasion de présenter la situation financière difficile de l’épicerie et de réfléchir à des pistes de solutions.

Nous avions décidé d'expliquer aux membres à quel point la situation n'était pas bonne et que si rien n'était fait, la coopérative pourrait fermer ses portes d'ici deux mois.

Le dépassement de coût d’environ 80 000 $ est dû à une rallonge qui a été refaite à neuf et qui a empiété sur le fonds de roulement, prévu pour acheter les aliments de base explique Claire Germain au micro de Bonjour la Côte.

Selon elle, cette situation est attribuable à certaines décisions prises par l'ancien conseil d’administration, qui ne se sont pas avérées payantes à long terme.

Claire Germain affirme d'ailleurs avoir dû se séparer d’une employée sur les deux initiales prévues.

Des solutions envisagées

Pour Claire Germain, cette assemblée générale avait également pour but de conscientiser les membres. L’objectif est d’habituer les gens à venir faire leur course à l’épicerie au quotidien.

Certains éléments à venir pourront également permettre d’améliorer la situation selon Claire Germain, notamment l’arrivée de la saison touristique et d’une nouvelle enseigne qui permettra de donner de la visibilité à l'épicerie.

De plus, Mme Germain se dit agréablement surprise de l’implication des membres, notamment après l’annonce des difficultés financières.

Des demandes de subventions sont également en cours, mais la présidente du CA insiste, le plus important, c'est que les gens viennent nous voir.

D'après une entrevue de Mathieu Pineau à Bonjour la Côte